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Le siège de Glencore à Baar, en Suisse © Urs Flueeler/AP/SIPA

Pourquoi les actionnaires de Glencore se rebellent

Le géant suisse fait face à la fronde d’une partie de ses actionnaires qui réclament plus de transparence et l’accélération d’une transition énergétique jugée trop timide.

La prochaine assemblée générale des actionnaires du géant des matières premières Glencore, qui doit se tenir le 2 juin, promet d’être mouvementée.

En effet, le groupe piloté par le Sud-Africain Ivan Glasenberg, très actif sur le continent dans l’extraction et le négoce de cuivre-cobalt, de charbon, de fer, et de pétrole (notamment en RDC, en Zambie, au Tchad, en Afrique du Sud, au Congo et en Mauritanie), a enregistré des résultats décevants en 2019, avec des pertes de 404 milliards de dollars – à comparer aux 3,4 milliards de bénéfices de 2018 –, en raison des cours bas de plusieurs des minerais de prédilection de Glencore.

Mais les dirigeants du groupe suisse seront aussi interrogés sur leurs performances en matière de responsabilité sociétale, remises en cause par des actionnaires de plus en plus nombreux de ce groupe dirigé depuis le canton de Zoug, où il s’est installé dans les années 1980, et coté depuis 2010 à la bourse de Londres.

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