Aircall lève 65 millions de dollars pour dynamiser la téléphonie en entreprise

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Aircall lève 65 millions de dollars pour dynamiser la téléphonie en entreprise© Aircall

Aircall a annoncé mercredi 27 mai 2020 avoir levé 65 millions de dollars pour sa solution de téléphonie dans le cloud. Une levée de fonds en Série C réalisée auprès du fonds DTCP et avec la participation d'Adam Street et de tous ses investisseurs historiques dont eFounders, Draper Esprit, Balderton et NextWorld.

Le logiciel s'intègre à l'outil du collaborateur

La pépite, qui fait partie de French Tech 120, développe une "plateforme flexible et ouverte", selon Jonathan Anguelov, cofondateur et COO. Cette solution de téléphonie s'intègre à l'outil principal du collaborateur, que ce soit un CRM (pour les commerciaux), un helpdesk (pour les services clients) ou un ATS (pour les équipes RH ou les cabinets de recrutement). Le collaborateur peut ensuite gérer ses appels directement depuis ce logiciel existant (appelants/appelés, enregistrements de l’appel, transcriptions, durées des appels, etc.).

Aircall ambitionne de faciliter la gestion des appels avec les clients, les partenaires mais aussi entre les équipes elles-mêmes. "Avec ce nouveau financement, notre objectif est de fournir à nos clients un écosystème basé sur la voix toujours plus performant tout en développant notre plateforme, en intensifiant notre expansion internationale et en développant un réseau de sous-traitants et revendeurs dans le monde entier", explique Olivier Pailhès, cofondateur et PDG d'Aircall, dans un communiqué.

Aircall pourrait bénéficier de l'augmentation du télétravail

Aircall évalue le marché de la téléphonie dans le cloud à plus de 50 milliards d'euros par an dans le monde. L'explosion du télétravail avec la pandémie de Covid-19 et les mesures de confinement pourrait renforcer encore plus la demande pour ces outils. Aircall assure d'ailleurs avoir aidé, ces derniers mois, "des centaines de clients – nouveaux et actuels – à gérer la transition de leurs équipes vers une collaboration entièrement à distance". La start-up ne précise pas la proportion de nouveaux clients, mais liste pêle-mêle des organisations à but non lucratif, des agences gouvernementales ou des services de santé.