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Trump s'en prend à la Chine et à... Twitter

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Trump s'en prend à la Chine et à... Twitter

Le président américain Donald Trump a indiqué qu'il allait engager dans la semaine une action contre la Chine du fait de sa volonté d'imposer une loi...

(Boursier.com) — Le président américain Donald Trump a indiqué qu'il allait engager dans la semaine une action contre la Chine du fait de sa volonté d'imposer une loi de sécurité nationale à Hong Kong. Le leader américain n'a toutefois pas détaillé son propos. Interrogé à la Maison blanche, il a juste précisé que les USA étaient "en train de faire quelque chose". "Vous trouverez cela intéressant. Mais je n'en parlerai pas aujourd'hui", a ajouté Trump. "Vous en entendrez parler avant la fin de la semaine", a glissé le président américain, évoquant "quelque chose de fort". En effet, Trump ne voit pas comment Hong Kong pourrait demeurer un centre financier si la Chine "prenait le contrôle".

Le projet chinois de loi sur la sécurité pour Hong Kong prévoit, selon Reuters, une transposition rapide des règles sécuritaires nationales dans la Loi fondamentale, faisant office de Constitution pour le territoire semi-autonome, pour lutter contre les activités sécessionnistes, subversives et terroristes ainsi que contre les ingérences étrangères.

Très remonté, Trump a aussi accusé hier le réseau social Twitter d'interférer dans l'élection présidentielle de novembre aux Etats-Unis. Twitter a incité en effet ses utilisateurs à vérifier la justesse d'un double message du président concernant le vote par correspondance. Le réseau social média a prévenu que les faits énoncés par Donald Trump sur le vote par correspondance n'étaient pas avérés et réfutés par ses services de fact-checking. Un point d'exclamation bleu placé sous le message de Trump conseillait ainsi aux lecteurs d'obtenir les faits sur le vote par correspondance. Sur... Twitter, Donald Trump a reproché ensuite à la firme de "réprimer complètement" la liberté d'expression. "En tant que président, je ne laisserai pas faire cela", a lancé le locataire de la Maison blanche, accusant le réseau social d'interférer dans l'élection présidentielle de 2020 et de se baser sur les informations de journaux qualifiées de fake news. Trump avait auparavant indiqué dans un double message sur Twitter que le recours au vote par correspondance donnerait lieu à des bulletins à coup sûr "frauduleux" et entraînerait des "élections truquées"...