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Chômage partiel et garde d'enfants : ce qui va changer le 2 juin

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Actuellement, de nombreux parents bénéficient du chômage partiel pour garder leurs enfants s'ils ne peuvent ou ne veulent pas les remettre à l'école. A partir du 2 juin, ce dispositif d'aide de l’État va évoluer, et les pères et les mères sont concernés par les changements. Qui pourra toujours toucher cette aide ? À quelles conditions ? On fait le point.

Obtenir le chômage partiel pour garder les enfants après le 2 juin

Mardi 26 mai, Édouard Philippe a expliqué quels parents pourront continuer à garder leurs enfants en bénéficiant du chômage partiel : "Ceux qui souhaiteraient faire en sorte que leurs enfants soient accueillis à l'école mais qui ne [le] pourraient pas, soit pour des raisons de capacités, soit parce qu'on ne peut pas les accueillir, à ce moment, pour ceux-là et pour ceux-là seulement, lorsqu'ils ont une attestation qui permettra d'établir le fait que leur enfant ne peut pas être accueilli, ils pourront continuer à bénéficier des dispositions relatives au chômage partiel", a déclaré le Premier ministre devant l'Assemblée nationale.

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Le chef du gouvernement devrait détailler les modalités lors d'une conférence de presse jeudi, mais on peut d'ores et déjà comprendre que seuls les parents qui ne peuvent pas mettre leurs enfants à l'école pourront continuer à bénéficier du chômage partiel, après que l'établissement leur ait fourni une attestation. Ceux qui ne souhaitent pas remettre leur enfant à l'école n'y auront plus droit.

Plus d'enfants seront accueillis dans les écoles

Le 2 juin représentera la deuxième phase de la levée progressive du confinement en France. Les écoles devraient être en mesure d'accueillir plus d'enfants à compter de cette date. "Si les indicateurs [sanitaires] restent bien orientés, alors nous pourrons sans doute organiser une ouverture un peu plus vaste des écoles, faire en sorte que les règles sanitaires puissent s'adapter - toujours avec prudence - à ces nouvelles conditions, ce qui permettre d'accueillir plus d'élèves à l'école, de faire en sorte que plus de professeurs reviennent", a affirmé le Premier ministre. Si cela est mis en place, alors plus de parents pourront mettre leur enfant à l'école.

Lors de cette séance de questions au gouvernement, Édouard Philippe a aussi été interrogé sur le cas des parents qui ont du mal à s'organiser avec leur employeur à cause des jours de scolarisation irréguliers. Le Premier ministre conseille d'"engager le débat avec les communautés pédagogiques, avec les directeurs d'école, avec les enseignants pour faire en sorte de prendre en compte cette contrainte". "C'est une contrainte réelle, elle est parfaitement entendable : toute personne raisonnable peut parfaitement comprendre que ça a un sens de faire en sorte que l'ensemble du système productif puisse repartir, c'est l'intérêt collectif, c'est l'intérêt du pays et on peut probablement avec de la bonne foi, avec de la bonne volonté, faire en sorte que cet échange permette de régler la question", a-t-il ajouté.