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L'usine de Renault ou se fabrique des kangoos, à Maubeuge, France.
© Sipa Press

Renault devrait supprimer 5 000 emplois

Le groupe doit détailler dans les prochains jours son plan d’économies d’un montant de deux milliards d’euros. Plusieurs sites industriels de Renault sont sur la sellette.

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Le constructeur automobile s’apprête à tailler dans les effectifs. Selon le quotidien Le Figaro, 5 000 emplois seraient supprimés chez Renault d’ici 2024 dans le cadre de son plan d’économies de deux milliards d’euros qui doit être annoncé en fin de semaine. Pour atteindre son objectif, Renault n’effectuera pas de licenciements secs mais procédera par le non-remplacement de salariés partant en retraite. Ce qui lui évitera « de recourir à un plan de départs volontaires coûteux et mal ciblé », écrit Le Figaro, qui rappelle qu’en 2013, 7 500 postes avaient été supprimés, soit 17% des effectifs.

Fermeture de sites. Emmanuel Macron a déclaré mardi que le prêt de cinq milliards d’euros promis par le gouvernement français à Renault dépendrait de l’issue d’une table ronde, prévue lundi, entre le constructeur, les syndicats et les élus concernés par l’avenir des sites industriels du groupe au losange. Renault aurait d’ailleurs apporté mardi des gages au gouvernement concernant le maintien en France d’activités à valeur ajoutée « comme l’assemblage, à Cléon, d’un nouveau moteur électrique destiné aux trois partenaires de l’alliance Renault, Nissan et Mitsubishi, mais aussi le rapatriement à Douai de l’assemblage de véhicules qui avait lieu hors de France », indique Le Figaro.

Le groupe automobile employait l’an dernier 48 500 personnes en France. Dans le cadre de son plan d’économies, il compte fermer ses sites de Choisy-le-Roi, Dieppe et Caudan. Pour ce dernier, Renault serait toutefois à la recherche d’un repreneur. Quant à l’usine de Flins, elle pourrait être transformée en un site de recyclage.

(Avec Reuters)