Vacances d’été : ce que l’on sait et ce que l’on ignore encore
Le gouvernement doit faire des annonces cette semaine sur les conditions dans lesquelles se dérouleront les vacances d’été pour les Français.
by Sarah RozenbaumLa ministre de la Transition écologique et solidaire, Élisabeth Borne, a annoncé dimanche 24 mai sur France Inter que des précisions sur l’organisation des vacances d’été allaient allaient être données "dans le courant de la semaine" du 25 au 31 mai.
Mais elle a également fourni une information précieuse : "Dès maintenant, on peut réserver ses vacances pour le mois de juillet, pour le mois d’août". Le mois de juin, lui, demeure plus incertain et les activités permises durant ce mois-ci sont suspendues aux annonces du gouvernement.
Concernant les destinations des vacances, le gouvernement a donné son accord le 14 mai aux réservations en métropole et en outre-mer pour les mois de juillet et d’août. Élisabeth Borne a précisé : "On n'invite absolument pas les Français à réserver leurs vacances à l'étranger. Cette année, l'idée est plutôt de passer ses vacances en France", et ce, alors même que des pays européens et voisins comme l’Italie, la Grèce ou l’Espagne ont annoncé qu’ils allaient rouvrir leurs frontières aux touristes.
Quid des plages ?
Quant aux propriétaires de restaurants et de cafés, ils sauront eux aussi lors de ces mêmes annonces s’ils pourront rouvrir à partir du 2 juin dans les départements classés "vert". La question des plages, véritables casse-tête pour la distanciation physique, sera également abordée.
Pour le moment, si certaines ont rouvert à travers la France sur demande des maires et autorisation des préfets, elle sont réservées à un usage dynamique. Interdit donc sur l'immense majorité des plages de simplement poser sa serviette pour bronzer. Il faut s’y promener ou pratiquer un sport pour pouvoir y accéder. Des expérimentations ont pourtant lieu comme à la Grande-Motte avec des espaces réservés et clôturés pour lesquels il faut réserver si l'on veut pouvoir s'y installer. Peut-être un avant-goût de ce que seront les plages "statiques" durant les congés estivaux.