[Vidéo] Victoire par KO : Patrice Quarteron étrille les “conneries” de Camélia Jordana
by valeursactuelles.comDans une vidéo de dix minutes publiée lundi 25 mai, le boxeur dézingue à tout-va la chanteuse qui ne cesse de se plaindre alors qu'elle n'a pas grandi en banlieue, selon lui.
« Il y a des hommes et des femmes qui se font massacrer quotidiennement, en France, tous les jours, pour nulle autre raison que leur couleur de peau ». Des propos tenus par Camélia Jordana qui ont choqué ces derniers jours et qui n’ont pas manqué de faire réagir. Dernier en date, le boxeur aux 40 victoires par KO, qui s’est montré très acerbe envers la chanteuse. « C’est ce que je dénonce tous les jours, ces faussaires de la banlieue, ces gens qui se foutent de notre gueule, qui ne respectent pas les gens qui ont vécu toute leur vie de misère inimaginable et pourtant n’en font pas tout un boucan », lance-t-il. « Dans toute ma vie, j’ai vécu à Grigny, pendant 33 ans », dit-il avant de rappeler que les femmes ne sont pas autant stigmatisées que cela en banlieue. « Les femmes en banlieue ont peut-être des soucis pour sortir mais ne se font certainement pas agresser par la police en permanence », rappelle-t-il.
Le combattant étrille ensuite l’artiste, les professions « aisées » de ses parents et la ville où elle a grandi, La Londe-les-Maures, une commune cossue du Sud de la France. « Donc quand j’entends les conneries de Camélia Jordana qui ose nous dire : 'J'ai peur quand je vais en banlieue avec mes cheveux frisés…’ Elle a un avantage aujourd’hui, c’est que quand tu as un faciès de Noir ou bazané ou d'arabe, tu peux te lancer dans ce genre de conneries et dire que tu es dans la cité […]. Ces gens qui osent raconter des conneries sur la cité alors même qu'ils n'ont jamais vécu là-dedans, prêt à parler d'une histoire morbide pour vendre des disques… Toi tu es qui en banlieue ? », lui demande-t-il.
Un « fonds de commerce »
Le boxeur dénonce par la suite dans cette vidéo le « fonds de commerce » de ces gens « qui parlent au nom de la banlieue ». « Ils osent tout ces gens-là. Je suis content que la police ait tabassé les 'gilets jaunes' parce que ça montre que la police n'est pas plus gentille avec les Noirs, les arabes que les Blancs », raille-t-il. Il finit par montrer son exaspération face à de tels propos : « Je suis gêné d’entendre des conneries pareilles et je ne peux pas te laisser dire des conneries au nom de la banlieue », assène finalement Patrice Quarteron.