Les pirates informatiques sont très actifs pendant la pandémie

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OTTAWA | Des pirates informatiques profitent de la crise du coronavirus pour s’attaquer aux Canadiens qui ont recours à l’aide d’urgence du gouvernement fédéral, comme la Prestation canadienne d’urgence.

Le Centre canadien pour la cybersécurité soutient, dans un rapport rendu public mardi, avoir entamé la suppression « de plus de 1000 sites web malveillants » qui imitent ceux du gouvernement du Canada.

Or, en date du 27 avril, l’agence fédérale recensait 120 000 nouveaux sites internet portant sur la COVID-19, dont un grand nombre était malveillant ou lié à des activités frauduleuses. 

Angoisse

« Les auteurs de cybermenaces savent que les populations touchées sont angoissées face à l’avenir, ce qui les rend moins prudentes à l’égard des courriels, des messages textes ou des publicités concernant la COVID-19 qu’elles considéreraient comme étant suspects en temps normal », écrivent les auteurs du rapport. 

Un des stratagèmes consistait en une campagne d’hameçonnage par texto. 

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Qui sont les hommes et les femmes derrière nos politiciens? Emmanuelle présente... un balado animé par Emmanuelle Latraverse.

« On annonçait aux victimes qu’elles pouvaient recevoir leur paiement de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) en cliquant sur un lien, mais seulement après avoir divulgué leurs renseignements financiers personnels », détaille-t-on.

Propriété intellectuelle

Les établissements de soins et santé et les laboratoires de recherche font aussi partie des cibles de choix des pirates. 

L’objectif est souvent de voler de la propriété intellectuelle et des données sensibles sur la recherche médicale concernant la COVID-19.

« Le Canada est presque certainement la cible de cybermenaces du fait de sa réputation de chef de file mondial dans le secteur de la santé et de la biotechnologie », souligne le rapport. 

Télétravail

Les pirates ont aussi tourné leur attention vers les nombreux télétravailleurs depuis le début de la pandémie, alerte le Centre canadien pour la cybersécurité.

L’agence fédérale souligne que les outils informatiques maison des travailleurs sont généralement moins sécurisés que ceux utilisés au bureau.