« Envoyez vos enfants à l’école » : le message de Jean-Michel Blanquer aux parents réticents
Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer s’est exprimé sur LCI, mardi 26 mai. Il espère qu’une vague d’autres élèves regagnera les bancs de l’école au mois de juin.
by barbara_pdm, https://www.facebook.com/paroledemamansC’est un message on ne peut plus clair. Invité sur la matinale TV de LCI, mardi 26 mai, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a déclaré une fois de plus que les enfants avaient « besoin » d’aller à l’école. À tous les parents qui ne souhaitent toujours pas remettre leur enfant au sein de leur établissement scolaire, soit pas crainte du virus, soit à cause des mesures sanitaires strictes mises en place, le ministre a fait une déclaration.
« Je leur réponds : envoyez vos enfants à l’école, il faut le faire. [...] C'est bon pour eux. Ce sont les premiers à le dire. ». En allant encore plus loin, il a appelé à un élan de citoyenneté. « Vous avez un voisin qui peut-être n’envoie pas son enfant à l’école, dites lui que c’est bon pour l’enfant d’aller à l’école. Sauf pour raison particulière, de santé par exemple. »
Pour lui, il est même « impensable » d'«imaginer que de mars à septembre, les élèves (n'aillent) pas à l'école ». Et d’ajouter que « tous les jours à l'école primaire, ce sont 20 à 25% des élèves qui sont là ». « Ça a vocation à augmenter ».
Un retour espéré en juin
Même au sein des zones rouges, Jean-Michel Blanquer plaide pour une réouverture plus large des établissements scolaires dès le 2 juin, notamment au niveau des collèges. Il envisage donc ce mois « plein et entier de rescolarisation ». Il justifie cette décision comme une « nécessité sociale ». Le protocole sanitaire strict lui, en revanche, ne va pas changer. Pour arriver à un retour en classe, le ministre compte sur l’instauration d’un « cercle vertueux de la confiance » permettant de « faire changer d'avis certaines familles réticentes ».
Le ministre a vivement critiqué les maires qui refusent de rouvrir les écoles de leurs communes, pour diverses raisons. « Ce qu’ils font est profondément antisocial. Du point de vue de l’histoire de la République, c’est assez honteux », a-t-il déclaré.