Affaire Clément Dembélé: la judiciarisation n’est pas un désaveu de la sécurité d’État
by bamada.netSi le justicier aux trousses de l’ancien chef du gouvernement croit à tort avoir débusqué Aminata Ouédrago comme le faux profil de l’ancien directeur de la Communication de Koulouba, se trompe-t-il vraiment de combat ? En effet, le prévenu Clément pourrait bien mettre le doigt dans l’œil s’il croit que le match est terminé que le régime a cédé sous quelle que pression que ce soit. Thémis est aveugle, elle ne connaît pas d’activiste ou d’agitateur… Alors, Clément Dembélé qui n’est pas poursuivi pour des accusations légères ferait bien de mieux de préparer sa défense. Lisez entre les lignes l’article de Sibiri Samaké sur Maliba Break news intitulé ‘’la campagne de diabolisation contre le SE’’.
La diabolisation est un procédé consistant à donner une forte connotation négative à une idée, un groupe ou un individu, de sorte que sa seule évocation suscite une réaction de rejet.
Depuis l’arrestation de M. Clément Dembélé par la Sécurité d’État, des individus experts en tout sont montés sur leurs grands chevaux pour essayer de diaboliser la Sécurité d’État(SE).
Une campagne médiatique de désinformation est entreprise à travers le monde par « le roi déchu !», l’ex premier ministre Soumeylou Boubeye Maiga(SBM) et ses collaborateurs désœuvrés.
En effet, Son petit frère déloyal Tiégoum Boubeye Maïga sous le faux profil d’Aminata Ouédrago jubile sur sa page Facebook pour parler d’échec de la SE, et de manque de leadership de son patron. Comme pour dire : « nous sommes tout le contraire de ce qu’ils sont, c’est- à -dire que nous représentons le bien, car eux représentent le mal.»
Comme le ridicule ne tue pas sinon comment des gens qui ont tout échoué durant leur longue carrière et encore même dans un passé récent, peuvent-ils vouloir nous donner des leçons de réussite ?
La libération de Clément Dembélé n’est nullement une relaxe encore moins un désaveu comme veulent le faire croire certains sur les réseaux sociaux.
Le Procureur de la République a qualifié les faits puis enrôlé le jugement pour le 1er juillet 2020. En attendant, le faux professeur devenu donc prévenu a pu regagner sa maison.
Cela a suffi pour crier haro sur les services d’État, qui n’ont fait que leur travail. M. Clément Dembélé n’est pas relaxé, car il est maintenu dans les liens de l’accusation et un jugement aura lieu à une date déjà connue. Ce n’est pas un désaveu pour la SE qui était dans son rôle de défendre les Institutions de la République et de prêter main-forte à la justice au besoin pour ce faire.
Clément sait ce qu’il a dit même s’il continue son jeu favori de populisme dès son retour chez lui. C’était pitoyable la scène de foule chez cet enseignant raté. Il devrait lui-même comprendre que cette manifestation n’était pas sincère. Qui a manifesté depuis son arrestation ? Même ses plus présumés soutiens avaient perdu la langue. Ces vidéomans qui s’agglutinent sur lui avaient disparu; ces activistes chez lui aujourd’hui l’avaient oublié.
Toute sa défense s’est résumée à des communiqués laconiques d’aigris qui cherchent toute occasion pour charger le pouvoir. Que des gens viennent crier chez lui ce jour est la preuve que ce n’est pas lui qui utilise les gens, mais plutôt les gens qui se foutent de lui.
La grande manifestation annoncée en grande pompe pour demander sa libération immédiate a été un échec patent malgré les millions dépensés par son Mentor Mamadou Sinzi Coulibaly.
La presse nationale et internationale mobilisée pour la circonstance pour annoncer et diffuser la grande marche du siècle s’est retirée sur la pointe des pieds comme pour dire circuler il n’y a rien de grandiose à voir ici sauf quelques badauds payés pour venir sauver les apparences.
Il ne fallait plus que ça pour que «l’ennemi intime» du Général stratège Moussa Diawara se déchaîne et lâche ses troupes sur lui et sa boîte.
En parlant d’amateurisme et d’échec de la SE, ils oublient, qu’à chaque fois leur patron SBM (l’homme double) a toujours été chassé de son poste pour mauvais résultats. Dès fois il est parti sans même bénéficier des applaudissements de politesse. Quant à Tiégoum Boubeye Maïga, lui en plus d’être viré pour acte déloyal s’est retrouvé en prison rajoutant du coup : « l’injure à l’insulte.» Et ce sont ces gens qui veulent nous donner des leçons sur la réussite. Pauvre de nous !
SBM et sa bande doivent comprendre que seule la confiance permet d’avoir et de garder le poste de Directeur Général de la Sécurité d’État. Le mensonge et la désinformation n’y changeront rien. Comme on le dit : « la confiance c’est comme le ballon d’or on la donne à la personne qui la mérite.»
Sibiri Samaké
*Le titre et le chapeau sont de la Rédaction
INFO-MATIN