Chômage partiel : les parents qui ne peuvent pas scolariser leur enfant après le 2 juin pourront en bénéficier
by Mathilde SaezAlors que la deuxième phase du déconfinement approche, beaucoup de parents se posent encore la question du retour au travail en cas de non-scolarisation de leurs enfants. Les précisions données par le Premier ministre.
A la fin du mois d'avril, alors que la France s'apprêtait à entamer son déconfinement, le gouvernement, avait fait savoir que les règles du chômage partiel allaient se durcir dès le début du mois de juin. A ce moment-là, peut-être nos dirigeants pensaient-ils que la majeure partie des enfants aurait repris le chemin de l'école et que la poursuite du chômage partiel ne serait qu'exceptionnelle. Mais trois semaines après, force est de constater que de nombreuses écoles n'ont pas rouvert leurs portes, ou bien n'accueillent qu'un nombre très limité d'enfants en raison d'un protocole sanitaire strict et difficile à mettre en place. Aussi, à la veille de la deuxième phase du déconfinement prévue pour le 2 juin, de nombreux parents sont encore obligés de jongler entre télétravail et école à la maison.
Ce mardi 26 mai, le premier ministre Edouard Philippe a donc tenté de dissiper le flou dans lequel se trouvent encore beaucoup de familles, notamment concernant le droit au chômage partiel. Ainsi, les parents d’enfants qui ne pourraient pas être accueillis à l'école pour des raisons sanitaires "pourront continuer à bénéficier des dispositions relatives au chômage partiel", a-t-il indiqué.
"Ceux qui souhaiteraient faire en sorte que leurs enfants soient accueillis à l’école et qui ne (le) pourraient pas, soit pour des raisons de capacité, soit parce qu’on ne peut pas les accueillir, à ce moment, pour ceux-là et pour ceux-là seulement, lorsqu’ils ont une attestation qui permettra d’établir le fait que leur enfant ne peut pas être accueilli, ils pourront continuer à bénéficier des dispositions relatives au chômage partiel", a développé le chef du gouvernement lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
Edouard Philippe a néanmoins expliqué qu'il espérait que davantage d'écoles puissent ouvrir leurs portes à partir du 2 juin et donc, accueillir plus d'enfants. Un espoir reposant sur "un grand si", a-t-il cependant nuancé.
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