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Andre Forget/QMI Agency

La formule du «Parlement hybride» adoptée

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Le plan proposé par le gouvernement Trudeau pour la poursuite des travaux parlementaires a été adopté aux communes, mardi soir, par le biais d’une motion. 

La proposition a été adoptée à 28 voix contre 23. Les Libéraux ont reçu l'appui du NPD et du Parti vert, tandis que les conservateurs et bloquistes se sont opposés à la formule du «Parlement hybride» qui prévoit quatre séances de la Chambre des communes par semaine. Celle-ci pourra donc être mise en branle à compter de mercredi.

Un groupe restreint d’élus siégera en personne tandis que d’autres seront connectés par vidéoconférence et interviendront sur des écrans disposés dans la pièce.

Ce modus operandi s’échelonnera jusqu’à la mi-juin et permettra que d’autres sujets que ceux rattachés à la crise sanitaire soient abordés. Quatre séances ponctuelles sont ensuite prévues durant l’été, avant que les travaux parlementaires ne reprennent officiellement le 21 septembre.

Les libéraux ont pu compter sur l’appui des néo-démocrates pour faire adopter leur motion. En échange, les troupes de Jagmeet Singh leur demandaient notamment de s’engager à faire en sorte que tous les Canadiens aient 10 jours de congé de maladie payés par année.

Les conservateurs réclamaient de leur côté que le Parlement revienne dans sa forme régulière plutôt que sous forme du comité spécial sur la COVID-19 comme ce sera le cas. Ils arguaient que les pleins pouvoirs de la Chambre des communes devaient revenir et que cela pouvait être fait de façon sécuritaire en limitant le nombre d’élus à environ 50.

«Il n’y a que du mauvais dans ce "deal" qui a des airs de coup de cochon», a pour sa part lancé le chef bloquiste Yves-François Blanchet mardi matin.

Les bloquistes avaient plusieurs exigences pour tenter de s'entendre avec les libéraux, notamment que ceux-ci renoncent à ce que leur parti touche la subvention salariale d’urgence et qu’ils offrent davantage de mesures pour aider les entreprises à couvrir leurs frais fixes.