https://www.sudinfo.be/sites/default/files/dpistyles_v2/ena_sp_16_9_illustration_principale/2017/11/07/node_196703/43575071/public/2017/11/07/B9713739496Z.1_20171107141355_000+G8OA43M7N.1-0.jpg?itok=rFRb8gpn1590578241
Illustration - Photonews

Coronavirus: la Commission européenne proposerait un plan de relance à 750 milliards d’euros

by

La Commission européenne s’apprête à proposer ce mercredi un fonds de relance post-coronavirus à 750 milliards d’euros, a indiqué le commissaire à l’Economie Paolo Gentiloni.

«La Commission propose un fonds de relance de 750 milliards d’euros qui s’ajoute aux instruments communs déjà lancés. Un tournant européen pour faire face à une crise sans précédent», a tweeté l’Italien.

Ce paquet serait composé de 500 milliards d’euros de dotations - rejoignant ainsi la proposition franco-allemande formulée la semaine dernière - et de 250 milliards d’euros de prêts, selon des sources citées par l’agence de presse DPA et plusieurs médias allemands.

La présidente de la Commission Ursula von der Leyen doit présenter à 13h30 sa proposition de plan de relance - comprenant le fonds de relance - et de budget pluriannuel de l’Union pour 2021-2027, qui seront adossés.

L’exécutif européen cherche à réconcilier une vision plus méridionale qui passerait par des dotations aux Etats et régions les plus touchés par les crises sanitaire et économique, à rembourser solidairement par les Vingt-sept, et une vision plus nordique - incarnée par les Pays-Bas, la Suède, le Danemark et l’Autriche - demandant de responsabiliser l’Etat bénéficiaire à travers des prêts conditionnés.

Si la répartition citée devait se confirmer, elle montrerait que Mme Von der Leyen privilégie les dotations dans le fonds de relance.

La Commission devrait proposer d’emprunter elle-même de l’argent sur les marchés, soutenue par une garantie indirecte des Etats membres, et de le rembourser en commun sur plusieurs dizaines d’années, dans un geste de solidarité sans précédent qui requiert une difficile unanimité.

La proposition de la Commission doit ouvrir une période de négociation qui s’annonce ardue entre les 27 Etats membres.