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Des licenciements provoquent des remous dans le service de prévention de la Ville de Bruxelles

Des actions syndicales sont attendues à l’ASBL Bravvo, le service de prévention de la Ville de Bruxelles, en réaction aux 3 licenciements de travailleurs de la section des gardiens de la paix, a annoncé lundi Sarah Devigne, secrétaire permanente Non Marchand Bruxelles pour la CNE, à l’issue d’une réunion en front commun syndical.

Ce sont plus précisément un chef d’équipe, un coordinateur et un agent de nuit qui ont été licenciés mercredi dernier, et ce sans donner de motifs et sans avertissement préalable selon la CNE. Contacté en début de semaine dernière, le syndicat avait en effet expliqué que des négociations étaient en cours avec la direction au sujet de tensions qui perdurent depuis longtemps, mais qui s’étaient quelque peu accentuées avec la crise sanitaire.

Les travailleurs se plaignent des relations avec la direction depuis au moins un an. Des négociations ont été initiées en janvier, mais les réunions planifiées ont été levées en mars et en avril avec le confinement. Les négociations avaient repris en mai.

Par ailleurs, les conditions de travail et le manque de matériel sanitaire pendant le confinement ont ajouté aux tensions. « La direction a envoyé début avril 118 agents (sur environ 280) au chômage temporaire, à savoir des agents du service Psychologie ou encore des animateurs de rue », rapporte encore Sarah Devigne. « Pour les travailleurs, cela traduit la vision que la direction a de son service de prévention. Bravvo est un service essentiel, qui travaille avec un public précarisé et fragilisé et on les a mis de côté en pleine crise. On en a été informé le 9 avril, mais ce n’était même pas une concertation. »