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MyTel permet à l'armée birmane de générer d’énormes capitaux, en dehors du budget militaire officiel.
Photo Viet Nam News. Picture Alliance

Les liaisons dangereuses du français Voltalia avec la Birmanie

L'entreprise, qui fournit de l'électricité à l'opérateur MyTel, très proche du clan militaire, est pointée du doigt par plusieurs ONG. Un rapport de l'ONU met en garde les entreprises qui souhaiteraient faire affaire avec les forces armées birmanes.

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C’est une interpellation sur un partenariat commercial qui interroge. Au moment où l’armée birmane fait face à des accusations nourries de crimes contre l’humanité, l’entreprise française Voltalia est montrée du doigt pour ses accords avec la compagnie de téléphonie MyTel très proche du clan militaire.

Société détenue par le groupe Mulliez (qui possède notamment Leroy Merlin, Boulanger, Décathlon, Auchan, ou encore Flunch), Voltalia fournit de l’électricité renouvelable depuis février 2018 à MyTel, quatrième opérateur du marché des télécommunications en Birmanie. «Il existe un risque que l’électricité fournie par Voltalia à MyTel participe d’un système national qui réduit au silence les voix dissonantes, dans un contexte d’atteintes graves aux droits fondamentaux. La relation commerciale doit cesser», estime Clara Gonzales de l’ONG Sherpa qui, aux côtés de RSF et d’Info Birmanie, a décidé de s’adresser directeme

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