Comment les établissements publics de santé mentale se sont organisés pour s’équiper en surblouses
Les quatre établissements publics de santé mentale (EPSM) de la région, basés à Bailleul, Armentières, Saint-André et Saint-Venant, ont fait appel à des bénévoles afin de réaliser des surblouses pour leurs agents.
by Publié le« Je ne suis pas dépaysée »
2200. Tels sont les besoins actuels en surblouses, par semaine, des quatre EPSM de la région : l’EPSM des Flandres (Bailleul), Lille métropole (Armentières), de l’agglomération lilloise (Saint-André) et Val de Lys Artois (Saint-Venant).
Dans ce contexte hors norme, les quatre établissements, qui forment un groupement hospitalier de territoire spécialisé dans la psychiatrie, ont dû trouver des solutions qui sortent de l’ordinaire afin d’équiper leurs agents. « Le marché classique d’appel d’offres était saturé », explique Christophe Smagghe, acheteur à l’EPSM des Flandres.
L’EPSM Lille-Métropole a donc mis en place un atelier où sont assemblés des kits fournis par la société Lener Cordier, basée à Hazebrouck. On y trouve par exemple Valérie Vroillant, qui, en tant normal, est assistante de gestion au sein de l’EPSM : « Je m’occupe des factures, glisse-t-elle. Mais le premier diplôme que j’ai passé est un CAP BEP habillement. Je ne suis donc pas dépaysée. »
En plus des agents, Christophe Smagghe a lancé un appel aux bénévoles. Ils sont pas moins de 288 à avoir réalisé des surblouses dans des locaux mis à disposition dans les quatre établissements ou à leur domicile. Ainsi, en avril, 4 500 surblouses en non tissé ont été réalisées.