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Manifestation à Khartoum contre le recrutement de mercenaires par une société émiratie fin janvier.
Photo Mahmoud Hajaj. Anadolu. AFP

Les Emirats arabes unis en surchauffe diplomatique

Au Yémen, en Libye, mais aussi au Soudan ou en Syrie, la crise du coronavirus n’a pas calmé l’activisme international des EAU. Une omniprésence financièrement très coûteuse… et parfois à double tranchant.

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L’effet waouh de l’univers futuriste qui fait leur réputation ne suffit pas à contenter les ambitions des Emirats arabes unis (EAU). L’éclat des tours, des îles artificielles, de la piste de ski au milieu d’un centre commercial de Dubaï, des palaces des mille et une nuits, de la mosquée aux 80 dômes ou du Louvre Abou Dhabi est éclipsé en ces temps où les affaires et le tourisme sont en berne du fait de la pandémie du coronavirus. Mais le ralentissement économique n’a nullement freiné les ardeurs de la richissime fédération de principautés du Golfe, sur le terrain des conflits dans lesquels elle est engagée.

Au Yémen ou en Libye, où les combats n’ont cessé de s’intensifier ces dernières semaines malgré les appels de l’ONU au cessez-le-feu pour faire face à l’épidémie, son implication auprès d’une des parties de ces guerres civiles est au contraire plus marquée. Pendant que la planète était confinée, les Emirats ont continué de pousser leurs pions sur les champs de bataille, contrariant

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