Faut-il interdire de médias Ahmed Khalifa NIASS ? Ou doit-il apprendre par lui-même l’art de se taire ? (Dr Papa Elimane FAYE Sociologue)
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Dans la vie, il est des situations où l’on se trouve malgré soi contraint de mesurer les dégâts causés par ses propres agissements ou ratages. C’est le cas de M. Ahmed Khalifa NIASS malheureux, comme “cestuy-là” qui, après n’avoir vécu que pour Jouer le lèche-bottes de riches héritiers du golf et incarner la parfaite dame de compagnie de M. Khadafi, est retourné, plein de bassesse et sans usage, vivre entre les siens le reste de son âge ! Hélas, il ne souhaite pas avoir une retraite paisible, il préfère se jeter dans la marre de la petite querelle. Plus M. Niass se plait de descendre au bas de l’échelle, plus il heurte la conscience des initiés, des savants et des érudits. M. Niass n’a ni le niveau intellectuel qu’il n’a de cesse de réclamer, ni le statut de savant qui devrait le propulser auprès de ses paires, encore moins la sagesse de ses maitres dont il chante la sainteté. Son exégèse totalement dévoyée n’a d’égal que son incohérence et sa schizophrénie.
Usurpateur de son état, M. Niass se fait appeler Docteur et fait précéder son nom du titre académique de Dr., ce dont il n’a aucunement le droit. En effet, le titre honorifique de docteur honoris causa ne fait de personne un docteur. Bon nombre d’universités, telles que Sorbonne, Cambridge, Yale, Tokyo University, Harvard ou…. Cheikh Anta Diop n’accordent pas aux récipiendaires le privilège attitré de Docteur sans la mention Honoris causa, ainsi est-il recommandé aux récipiendaires du doctorat honoris causa d’écrire « Dr.h.c » et non « Dr. » tel que le mentionne souvent grossièrement M. Ahmed Khalifa Niass.
M. Niass doit savoir aussi que lire tels livres et non tels autres ou fréquenter telle université ne fait pas de lui un savant car on peut lire sans comprendre comme on peut apprendre sans maitriser. En plus le diplôme n’est qu’un indicatif, il ne mesure pas le savoir. M. Niass doit comprendre une bonne fois pour toutes que les savants et les « sachants » sont incomparables, ils se différencient par leurs niveaux de compréhension de leur propre savoir. Déjà en 1845, soit 100 ans avant la naissance de M. Ahmed Khalifa NIASS, M. Alexandre Dumas écrivait qu’« il y a les sachants et les savants : c’est la mémoire qui fait les uns, c’est la philosophie qui fait les autres ». Alors aurai-je le droit de lui demander où se situe-t-il ? En réalité, je suis humblement tenté de répondre qu’il n’est ni chez les uns ni chez les autres. Or donc, le temps du « savant ou du sachant autoritaire » est révolu comme l’a suggéré M. Christophe Galfard. En effet, pour le physicien, il est essentiel de savoir se mettre à la portée du public car le rôle et l’attitude du vulgarisateur est de rester humble par rapport aux auditeurs, téléspectateurs et autres internautes. Il doit être modeste et honnête par rapport à l’exégèse qu’il propose ou raconte.
Alors faut-il interdire de médias M. Ahmed Khalifa Niass? Cette question est toute légitime dès l’instant que le Mollah de Kaolack ou « Jafala » a osé attaquer le grand et vénéré Seydil Hadji Malick SY. Il est tout aussi important de comprendre le projet de M. Niass car c’est clair que sur les plateaux de télévision, M. Niass ne fait pas de débat, il polémique, il n’éclaire pas, il embrouille. Cela pourrait-il profiter à l’auditoire quand on sait que les idées émises brillent par leur impertinence, du moins dogmatiques, et par leur manque de rigueur scientifique ? Son intention est aujourd’hui très limpide, en fait M. Niass veut détruire des prêcheurs et les faire remplacer par d’autres, inconnus des bataillons, qu’«il aurait lui-même déjà formés » et à qui il distribue des blancs seing. Un soi-disant guide, réputé pour ses idées subversives des moins unificatrices, peut constituer une réelle menace à une cohésion sociale tant vantée par les sénégalais sous l’adage “Sénégal benn bopp lë, kenn manu koo xar ñaar”. Nous croyons comprendre sans risque de nous tromper que M. Niass a un seul et unique projet, celui d’opposer farouchement l’héritage de Maodo à celui de Bamba. Il n’en verra rien car les fondements sont plus solides que sa sale poussiéreuse voix. En plus d’être extrêmement vulgaire, cet homme est décidément très dangereux !
Nous jugeons important d’observer un peu le profil psychologique de M. Niass car dans la communication, le langage non-verbal et gestuel est en général spontané et se manifeste en dehors de la conscience. Celui de M. Ahmed Khalifa Niass véhicule une série d’informations affectives et cognitives qui trompent souvent son discours. Ses gesticulations empruntes de nervosité à la moindre interpellation de ses interlocuteurs témoignent de son égo surdimensionné qui le rend finalement trop imbu de sa personne. M. Niass est sans doute de ceux qui utilisent leur sentiment de fierté (fierté d’appartenir à telle lignée familiale, sociolinguistique ou religieuse) pour « dominer leur foule ». Ayant l’habitude de tenir un langage nihiliste qui l’éloigne non seulement de ses autres confrères « oustaz » mais aussi de l’idéal de discours fondé sur les principes de raison, M. Niass fait souvent montre de réactions épidermiques dont l’ultime but est de faire de son discours celui d’une fausse autorité. Sans même en prendre conscience, M. Ahmed Khalifa Niass est l’invité médiatique qui « tyrannise » le plus ses interlocuteurs et son auditoire. Le fait de se montrer trop souvent abrupt avec ceux-ci ne peut que confirmer Darwin lorsqu’il disait : « certaines expressions de l’espèce humaine (…) sont presque inexplicables si l’on n’admet pas que l’homme a vécu autrefois dans une condition très inférieure et voisine de la bestialité ». S’il est vrai que l’attitude humaine peut être soumise à des évolutions positives, celle de certains individus à l’instar de M. Niass restera sujette à caution, aussi longtemps qu’une thérapie comportementale et une cure somato-cognitive ne lui seront pas appliquées.
En conclusion, M. Niass devrait lire ou relire, L’art de se taire, principalement en matière de religion, c’est un ouvrage de l’Abbé Dinouart publiée en 1771. C’est un excellent livre qui devrait bien pouvoir remettre M. Niass à sa place. J’en pioche ainsi trois phrases pour finir :
En général, on risque moins à se taire qu’à parler.
On n’appartient jamais autant à soi que lorsque l’on se tait.
Le silence tient parfois lieu de sagesse à un homme borné, et de capacité à un ignorant.
Dr Papa Elimane FAYE
Sociologue, PhD en tourisme
Formateur à la Jica
pefbiz@gmail.com
Tokyo, Japon
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