Les équipes de bas de classement (comme le CH) sont avantagées
by Médérick LefebvreLa semaine dernière, Shea Weber a dit aimer les chances du Canadien en séries. Pour lui, l’affrontement contre les Penguins sera serré.
Quand on regarde ça comme il faut, on se dit qu’il y a bel et bien le facteur Carey Price, mais ça va plus loin. Le CH, qui était vendeur à la date limite et qui était pratiquement éliminé de la course aux séries, se retrouve contre un club qui était assuré d’être en séries.
Et puis, du jour au lendemain, les deux équipes ont un nombre ÉGAL de chances de passer en séries – au niveau mathématique, évidemment.
Ainsi, l’avantage que les Penguins se sont construit au cours de la saison sur le CH n’existe plus, surtout en considérant le fait que l’avantage de la glace n’est pas un facteur. Ils pourraient bel et bien ne pas passer à ce qu’on va appeler « la ronde des 16 » malgré leur belle saison.
C’est d’ailleurs ce qui explique pourquoi les deux seules formations qui ont voté contre le plan de relance sont des formations de séries.
- Tampa Bay : n’avait pas le sentiment que les quatre équipes de tête avaient un avantage selon le format voté. Pourquoi? Parce qu’il laisse les meilleures équipes au repos pendant que les autres jouent ;
- Caroline : n’aimait pas ses chances face aux Rangers.
Les Penguins ont peur du CH. La Caroline n’aime pas ses chances face aux Rangers… et on parle de deux équipes nulles, quand même. En perdant contre NY ou MTL, les deux clubs auraient l’air un brin fou. Même chose pour Tampa.
Voilà pourquoi ces équipes-là ne s’opposent pas au retour, mais bien au format.
Ce n’est pas un hasard non plus si les deux votes négatifs ne proviennent pas des sept équipes qui ne feront pas les séries. Elles ont toutes voté pour un retour au jeu… quitte à ne pas revenir d’ici janvier prochain.
On peut aussi penser à Boston, qui ne l’aura pas aussi facile que prévu. On peut penser au fait que le format « bracket » est plus désavantageux que jamais comparé à celui de « reseeding », soit le meilleur contre le pire à chaque ronde.
Oui, les odds sont meilleures pour les grosses équipes, mais elles n’ont pas un scénario idéal. Est-ce la chance des moins bonnes équipes?
En rafale
– Bonne nouvelle.
– On est rendu à celui de 2016.
– Non seulement le CH a besoin de Price, mais il a besoin d’un Price en forme.
– Clairement.
– Qui osera?