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Chômage partiel : les entreprises assumeront 15% du coût dès le 1er juin

La minisre du Travail Muriel Pénicaud n’avait pas fait mystère de sa volonté de baisser la part de l’Etat dans le financement du chômage partiel en juin.

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« Pas de couperet » pour le dispositif de financement du chômage partiel, mais Muriel Pénicaud avait indiqué dès la fin du mois d’avril que les conditions de prises en charge changeraient, sur au moins deux aspects au 1er juin  : un taux de prise en charge de l’Etat et, pour les salariés qui bénéficient du chômage partiel pour garde d’enfants, la nécessité de présenter une attestation de la strucutre d’accueil indiquant que l’enfant ne peux pas être accueilli (écoles, crèches, etc.).

Cette fois, c’est tranché  : à compter du 1er juin, les entreprises assumeront 15% du coût du chômage partiel à partir du 1er juin, les 85% restant étant toujours à la charge de l’Etat et de l’Unédic dans la limite de 4,5 Smic, a annoncé le ministère du Travail lundi dans un communiqué.

Les secteurs faisant l’objet de restrictions particulières en raison de la crise sanitaire continueront à bénéficier d’une prise en charge à 100%. L’indemnité versée au salarié est inchangée: pendant l’activité partielle, il perçoit 70% de sa rémunération brute (environ 84% du salaire net), et au minimum le SMIC net.

La facture, un tiers pour l’Unédic, qui gère le régime d’assurance chômage, et deux tiers pour l’Etat, se monte à plus de 26 milliards d’euros.