La culture informatique des millenials laisse à désirer

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Le confinement a permis pour le meilleur et pour le pire de démocratiser le télétravail. Cela a eu également pour conséquences que de nombreux utilisateurs et utilisatrices se sont retrouvés seuls face à leur ordinateur. Pour beaucoup, cet épisode a été l’occasion de se familiariser avec un nouvel acronyme : le VPN qui permet d’accéder au réseau de l’entreprise.

L’éditeur en sécurité Specops a profité de l’occasion pour mesurer le degré de compétence des millenials que l’on appelle en bon français les enfants du numérique. Grosso modo, ce terme représente les personnes qui sont nées entre 1980 et 2000. Si l’on en croit cette étude, on peut donc être un enfant du numérique, mais au final ne pas être très calé dans les nouvelles technologies.

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2445 personnes appartenant à cette catégorie ont été invitées à dire s’ils connaissaient ou non une série de termes informatiques. Ainsi, ils sont 82 % à ne pas savoir ce qu’est un firewall, 76 % à ignorer ce qu’est un malware, 73 % à ne pas comprendre le terme VPN et 71 % à être incapables de définir le terme HTML. Si l’on veut regarder le verre à moitié plein, on notera qu’ils sont 88 % à comprendre le terme de virus et 65 % à savoir ce qu’est un cookie.

Il y a les termes et ensuite il y a les usages. À en croire les auteurs de cette étude, ils sont 92% à ne pas savoir utiliser un VPN, 89 % à ne pas savoir activer un pare-feu et 85 % à ne pas être capables de mener à bout une réinitialisation d’usine. On notera tout de même que certaines fonctions sont relativement bien apprivoisées. Ils sont une large majorité à dire savoir faire des recherches en mode privé (71 %) et à savoir utiliser la fonction Forcer à quitter de leur ordinateur (81 %).

On rappellera toutefois que cette étude a été menée par un éditeur en sécurité, qui avait peut-être intérêt à faire ressortir certains chiffres. Reste que 29% des personnes interrogées disent avoir été hackées. À cela, il faut ajouter 4 % de personnes qui ont un doute sur le sujet. Formateurs et techniciens peuvent se rassurer, ce n’est pas le travail qui va manquer ces prochaines années.