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Ségur de la Santé : Édouard Philippe promet un changement rapide dans le «quotidien» des soignants

Édouard Philippe a lancé ce lundi le « Ségur de la santé », des états généraux de l’hôpital public dont les difficultés ont été à nouveau mises en lumière par la crise sanitaire.

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Le «Ségur de la Santé» s’est ouvert lundi, en pleine période de déconfinement. Cette grande concertation, du nom de l’avenue où se trouve le ministère de la Santé, lancée par le ministre Olivier Véran, doit aboutir « mi-juillet ». Elle répond à la promesse d’Emmanuel Macron qui avait évoqué fin mars « un plan massif d’investissement et de revalorisation » pour l’hôpital.

En ouverture des états généraux, Édouard Philippe a promis que « le quotidien des personnels soignants » à l’hôpital changerait « dans les tout prochains mois », grâce notamment à des « moyens nouveaux », en ouvrant lundi le « Ségur de la Santé ». « Ce que je crois, c’est que la crise exige de nous, non pas de changer de cap, mais de changer de rythme », a insisté le Premier ministre en soulignant que « cette concertation générale » entre gouvernement et partenaires sociaux déboucherait sur des décisions « en juillet ».

Revalorisation « significative » des salaires

Parmi les décisions attendues, la revalorisation des salaires du personnel soignant promise par le gouvernement sera «  significative », a assuré le Premier ministre Édouard Philippe, jugeant nécessaire «  de garder intacte » la «  motivation » des professionnels de santé. La «  reconnaissance » envers les soignants, «  elle est immense dans notre pays, et elle se traduira, le président l’a dit, dans les rémunérations. »

Le chef du gouvernement a également indiqué que la question du temps de travail à l’hôpital public « n’est pas un tabou », « le maître mot sera celui du pragmatisme. Je ne préjuge pas ici du résultat des discussions qui se tiendront dans les prochains jours, mais j’ai dit qu’il fallait lever les contraintes de toute nature. Le temps de travail doit être regardé de la même façon », a souligné le chef du gouvernement.

« Il serait insupportable pour nos concitoyens, pour les médecines, les infirmiers, les aides-soignants, que cette crise ne soit pas l’occasion de changements radicaux », a souligné également sur Twitter, le Premier ministre.