Huawei : TSMC respecte les sanctions américaines et ne fabriquera plus les puces Kirin
Mise à jour 25 mai 2020 – contraints de ne plus pouvoir utiliser de puces Kirin, Huawei et Honor serait en train de se tourner vers les fondeurs chinois MediaTek et UNISOC comme le rapporte CNMO et Nikkei. Des négociations seraient déjà en cours. Huawei utilise déjà des puces MediaTek sur une partie de son lineup.
TSMC n’accepterait plus de nouvelles commandes de puces Huawei suite à la mise en place de nouvelles sanctions américaines vendredi 15 mai 2020. Les commandes acceptées avant l’annonce du département américaon du commerce seront néanmoins honorées.
Le quotidien Nikkei et Reuters affirment, plusieurs sources à l’appui, que le fondeur taïwanais TSMC n’accepte désormais plus de nouvelles commandes de puces Huawei. Il s’agit en fait de la conséquence de nouvelles sanctions décrétées par les Etats-Unis contre le constructeur chinois.
Vendredi 15 mai 2020, le département américain du commerce a en effet modifié les règles en matière d’exports afin d’interdire à toute entreprise étrangère utilisant des technologies ou des services américains de fournir Huawei. A moins d’avoir obtenu une licence pour le faire.
La mesure vise en priorité à limiter l’approvisionnement en silicium du constructeur. Huawei et sa filiale HiSilicon ne fabriquent pas directement l’essentiel des puces Kirin et modems Balong 5000 qu’on retrouve dans ses smartphones. Il fait pour cela appel à des fondeurs dont c’est la spécialité.
Ce qui est notamment le cas de TSMC basé à Taïwan, qui assurait jusqu’alors l’essentiel de la production de puces Huawei/HiSilicon. Les sources citées par Nikkei expliquent néanmoins que les commandes passées avant vendredi seront presque toutes honorées.
Lire également : Huawei – les Etats-Unis pourraient interdire à TSMC de fabriquer ses puces 5G
Celles qui ne sont pas encore entrées en production ne seront livrées que si les envois peuvent avoir lieu avant la mi-septembre. Pour l’heure, ni TSMC, ni Huawei n’ont confirmé officiellement cette évolution de leurs relations. TSMC allant jusqu’à parler, selon Reuters, de « pure rumeur de marché ».
Source : Nikkei Asian Review