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La vue arrière est plus accessible que la vue « casque », spectaculaire mais très difficile à maîtriser.

«MotoGP20» tient la route et ne tombe pas dans la facilité

La saison de MotoGP n’a toujours pas démarré mais cela n’a pas retardé pour autant la sortie de la simulation officielle de la discipline. Bonne nouvelle pour les fans, elle va leur donner de quoi patienter.

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On gagne un mode Carrière qui devrait servir de référence à d’autres simulations de sports mécaniques.

Après une révolution technique réussie en 2019, MotoGP suit un cap qui privilégie le fond à la forme. Graphiquement, ça tient la route mais pas de quoi faire craquer la boîte de vitesses : les circuits sont bien modélisés, l’environnement y est, sauf que ça n’a pas autant de finesse que sur les simulations auto. Ceci dit, cela ne gâche pas vraiment le plaisir de jouer car la richesse du contenu a de quoi occuper pendant un paquet de jours.

Certes, ce MotoGP débarque sans la MotoE, sans les RedBull Series et avec un mode « historique » réduit. Là encore, rien de dramatique puisque des mises à jour viendront compléter le menu. À la place, on gagne un mode Carrière qui devrait servir de référence à d’autres simulations de sports mécaniques.

On commencera donc par se choisir une combinaison, un casque et une livrée à ses propres couleurs avant de se lancer en piste. Mine de rien, cela a toujours plus de style que lorsque l’on se voit imposer une livrée. Pour les débutants motivés et patients, la Moto3 constituera un bon départ où, déjà, ils auront l’occasion de se plonger dans la mise au point de la moto. Si l’ajustement des suspensions, pressions, angles de guidon et étagement de boîtes peut paraître fastidieux, un « ingénieur » est là pour aider en fonction des sensations de pilotage. Au fil de la carrière, les gains de points permettent d’améliorer la moto mais aussi d’embaucher de meilleurs collaborateurs, d’attirer des sponsors voire de changer d’équipe.

Sur ce type de jeu, le point de crispation reste la manette qui déforme les sensations, à moins de craquer pour un LeanGP, un simulateur à poser dans son salon. Comme une moto, on l’enfourche, on prend le guidon, on l’incline en virage... Compter 1 200 €, mais rapporté au temps passé dessus, c’est vite amorti !

Sur PS4, Xbox One et PC, environ 50 €. PEGI 3.