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Coronavirus: la pression monte sur Boris Johnson suite au refus de licenciement de son conseiller

La pression continuait lundi sur le Premier ministre britannique Boris Johnson, alors que celui-ci refuse de licencier son proche conseiller Dominic Cummings, cible d’accusations selon lesquelles il n’aurait pas respecté les mesures de restrictions liées au coronavirus.

Au moins 15 députés conservateurs se sont joints à l’appel des travaillistes de l’opposition et des libéraux, ainsi que de responsables du secteur de la santé et des évêques réclamant l’éviction du principal conseiller du Premier ministre.

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Dominic Cummings aurait brisé à plusieurs reprises les interdictions de déplacement, en se rendant à 430 km de Londres chez ses parents fin mars, alors qu’il présentait des symptômes, ainsi qu’au moins deux fois mi-avril.

Le Premier ministre s’est exprimé dimanche soir, indiquant qu’il était arrivé à la conclusion que Cummings avait «suivi son instinct, comme chaque père ou chaque parent». «Je ne le blâme pas pour ça.»

Mais le conseiller de Johnson fait l’objet de critiques pour son comportement à risque et qui risque de saper la politique du gouvernement. «Si vous donnez l’impression qu’il y a une règle pour eux et une règle pour nous, cela va à l’encontre du ’nous sommes tous dans le même bateau’», a déclaré Stephen Reicher, un membre des conseillers du gouvernement, interrogé à la télévision.

Boris Johnson doit présider lundi une réunion au sujet de la levée de certaines restrictions, comme la réouverture de certains commerces non-essentiels, indique par ailleurs la Press Association (PA).