"Ségur de la santé" : Edouard Philippe promet "une hausse des salaires" pour le personnel soignant

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Edouard Philippe a explique les 5 enjeux du "Ségur de la santé". / AFPAFP

Pendant 7 semaines des négociations auront lieu sur la question des conditions de travail des soignants. Edouard Philippe a précisé les "5 enjeux clair" de ce Ségur de la santé ce lundi après-midi. 

Le premier ministre a d'abord tenu à "saluer", au nom du gouvernement et des Français, les "efforts individuels unanimement reconnus". 

Pour Edouard Philippe, sa conviction est qu'on "ne répondra pas à la crise que nous connaissons par des demi-mesures mais par des choix forts, rapides et assumés". 

Tous les acteurs de la santé réunis

Il estime que cette concertation permettra "de réunir tous les acteurs de la santé d'abord pour partager les expériences de la crise mais aussi et surtout pour construire ensemble l'avenir de l'hôpital et plus largement des soins."

Edouard Philippe a expose les "5 enjeux clairs pour le Ségur de la santé". 

Hausse des rémunérations

Le premier est celui de la "reconnaissance" du travail du personnel soignant, "qui se traduira dans les rémunérations".

"La revalorisation sera significative", a assuré Edouard Philippe. Une reconnaissance qui doit aussi se faire "au niveau des ressources humaines". Il faudra ainsi "agir sur les déroules de carrière et les métiers eux-mêmes".

La question du temps de travail

Dans ce cadre là, la "question du temps de travail ne sera pas tabou", a précisé Edouard Philippe. "Le maître-mot doit être celui du pragmatisme. Il faut lever les contraintes de toute nature."

Revoir l'investissement et le financement du système de santé

Autre enjeu du 'Ségur de la santé', le chef du gouvernement veut aussi revoir les modalités de l'investissement et du financement du système de Santé. Ainsi, les "T2A ne doivent pas être l'unique boussole" du financement des hôpitaux.

Les "modes de gouvernances" doivent eux-aussi être revus, notamment sur la question des "modes de management" administratifs et hospitaliers. Une voie qu'il veut "généraliser".

Le quatrième enjeu sera celui d'une nouvelle "organisation territoriale", tandis que le cinquième et dernier enjeu est celui du "numérique", sur la question de la télé médecine et de l'exploitation des données.