Ethos reçoit la certification B Corp

Pour Vincent Kaufmann, directeur général d’Ethos, il importe de montrer l’exemple et d’inciter d’autres acteurs de l’économie à améliorer leurs pratiques environnementales et sociales.

Le label B Corp atteste de l’impact social et environnemental positif d’Ethos sur la société. Il couronne un engagement de près de 25 ans en faveur de l’investissement responsable et afin de favoriser un environnement socio-économique stable et durable au bénéfice de la société civile actuelle et future. Avec 109 points, Ethos se classe directement parmi les meilleures sociétés de services engagées dans le mouvement B Corp.

Ethos a reçu ce lundi la certification B Corp. Ce label, remis par l’organisation à but non-lucratif B Lab, atteste de l’impact social et environnemental positif d’Ethos sur la société. Il se fonde sur une évaluation détaillée de l’entreprise dans cinq domaines : la gouvernance, les politiques envers les collaborateurs, les relations avec les clients et la collectivité et le respect de l’environnement.

Ethos rejoint ainsi une communauté croissante de 3300 entreprises déjà certifiées B Corp dans le monde, dont Patagonia, la banque solidaire Triodos, Opaline ou encore The Guardian. Elle est toutefois la première société spécialiste de l’actionnariat actif à se voir attribuer une telle certification.

L’évaluation repose sur une liste de 250 questions, concernant aussi bien les relations de la société avec ses collaborateurs que sa consommation d’énergie, la proximité avec ses partenaires et la manière dont ses activités ont un impact positif ou non sur la société. Au final, Ethos a obtenu un score élevé de 109 points, bien au-dessus des 80 points nécessaires à la certification, ce qui la place parmi les meilleures sociétés de services engagées dans le mouvement B Corp.

Le processus de certification a été l’occasion pour Ethos de valider de nombreux acquis, que ce soit son indépendance garantie par une gouvernance de premier ordre, sa transparence vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes ou ses prestations dédiées au développement durable. Ethos a par ailleurs déjà identifié et mis en place des mesures qui lui permettront de progresser davantage encore lors des prochaines évaluations qui auront lieu tous les trois ans.

La certification B Corp couronne un engagement de près de 25 ans de la part d’Ethos pour promouvoir l’investissement socialement responsable et les règles de bonne gouvernance mais aussi pour défendre un capitalisme durable et favoriser un environnement socio-économique stable et prospère pour la société civile actuelle et future. Elle démontre enfin les valeurs communes qui rassemblent Ethos et le mouvement B Corp, à commencer par la promotion de la bonne gouvernance ainsi que la lutte contre le changement climatique et les injustices sociétales.

«A l’heure où les crises se multiplient, qu’elles soient sanitaires et socio-économiques avec le coronavirus ou que l’on pense au changement climatique et la crise de la biodiversité, il est plus que jamais nécessaire de repenser notre modèle économique et de redéfinir le rôle des entreprises dans la société», explique Vincent Kaufmann, directeur général d’Ethos. «Or, c’est justement l’une des tâches que se sont données Ethos et B Corp, à savoir travailler à l’avènement d’une économie circulaire et régénératrice au profit d’un monde plus inclusif et durable».

Pour Ethos, il importe également de montrer l’exemple et d’inciter d’autres acteurs de l’économie à améliorer leurs pratiques environnementales et sociales, en particulier les sociétés suisses cotées en bourse avec lesquelles Ethos mène un dialogue continu.

«Avec un total de 109 points, Ethos fait évidemment partie des leaders en Suisse et à l’international», souligne Jonathan Normand, fondateur et directeur exécutif de B Lab Suisse. «Dès 100 points, on considère qu’une entreprise a non seulement un impact positif sur la société de par son comportement, mais que la nature même de ses services ou de ses produits a un effet positif à long-terme sur les parties prenantes y compris l’environnement, ce qui est le cas d’Ethos».