"Blancs catholiques", "vieux blancs riches"... quand Camélia Jordana versait dans le racialisme
by valeursactuelles.comLa frasque de la chanteuse et actrice sur le plateau de l’émission On n’est pas couché n’est pas du tout sa première. Dans des déclarations passées, Camélia Jordana s’en prenait déjà aux "vieux blancs riches" et aux "catholiques".
Camélia Jordana risque de récolter ce qu’elle sème… Après son dérapage dans l’émission ONPC le 23 mai, où elle parlait de ces « hommes et les femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau », il est important de rappeler certaines de ses déclarations précedentes.
Des propos contradictoires au fil des années
La chanteuse et actrice donnait une interview en octobre 2019 pour La Provence. À l’époque, elle est à l’affiche du film Sœurs d’armes, dans lequel elle incarne une Française qui part se battre aux côtés des kurdes. Le journal régional lui demande alors quel regard elle porte sur la situation du peuple kurde. Sa réponse : « Si la crise était suédoise, je pense que le problème serait un peu moins compliqué... Si c’étaient des blancs catholiques qui étaient en train de se faire massacrer, on trouverait forcément des solutions », lâche-t-elle, probablement fière à l’époque. Elle poursuit en s’adressant directement au pays : « La France, tout le monde doit aller aider les Kurdes. »
Mais ce n’est pas tout… En remontant en arrière, Camélia Jordana critiquait déjà la France pour être dirigée par de « vieux blancs riches » en novembre 2018 dans le magazine Fraîches. Elle estimait que « beaucoup de jeunes gens » comme elle, « ne se sentent pas concernés par une société » dirigée par ce genre de personnes. Une aubaine lorsque l’on découvre encore avant, en décembre 2017, une interview de la comédienne accordée à TéléStar. Elle était à l’affiche du film d’Yvan Attal, Le Brio, et incarnait Neïla, une « étudiante beurette » comme le qualifie TéléStar. Dans les premières questions, le magazine lui demande si elle-même se sent proche de son personnage. « Neïla vient d'un milieu plus modeste que le mien. Moi, je suis une bourgeoise ! J'ai grandi dans une belle villa avec piscine. Je faisais du piano, du théâtre, de la danse », vante-t-elle. Des critiques qui lui reviennent maintenant comme un boomerang en pleine face…