Antonio Teixeira, président de la ligue du Centre-Val de Loire de football : "On a besoin de l'US Orléans en Ligue 2 !"

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Antonio Teixeira est le président de la ligue du Centre-Val de Loire de football. Photos Pierrick Delobelle/Le Berry Républicain © Pierrick DELOBELLE

Avec Gérard Loison, son homologue des Pays de Loire, Antonio Teixeira, le président de la ligue du Centre-Val de Loire de football, a contacté Noël Le Graët, le président de la Fédération française, pour appeler à un passage de 20 à 22 clubs de la Ligue 2. Donc, au maintien de l’US Orléans.

Pourquoi avoir sollicité Noël Le Graët??

"Avec mon collègue des Pays de Loire, concerné par le maintien du Mans comme moi par celui d’Orléans, on a attendu la décision de la Ligue de football professionnel. Quand on a su que son vote était favorable, c’est peu dire que ça nous a réjouis?! On s’est donc rappelé, et on a pris la décision de passer un message à Noël Le Graët, pour lui dire notre volonté que la Ligue 2 à 22 voie le jour. Parce que c’est important pour nos territoires d’avoir des clubs comme Le Mans et l’US Orléans à ce niveau?; parce que la solidarité du monde professionnel s’est exprimée au travers du vote des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, mercredi?; et enfin parce qu’un accord entre la Ligue et la Fédération prévoit le passage de la L2 à 22. C’est là-dessus qu’il faut se battre?!
Noël Le Graët et les services juridiques de la Fédération sont en train de réfléchir à comment faire pour la maintenir à 22 et se couvrir contre d’éventuels recours. La décision sera une décision juridique."

Comment Noël Le Graët a-t-il réagi??

"Aussitôt, il s’est douté de la raison de notre appel (on perçoit le sourire au téléphone, NDLR). “Ce n’est pas la peine de me faire un dessin, je sais ce que vous allez me dire?!” Le comité exécutif de la Fédération (qui se réunira mercredi 27 mai) est le dernier recours?; il décidera de maintenir, ou pas, la décision de la Ligue de Football Professionnel. Je peux comprendre la position du président de la Fédération, par rapport aux décisions qui ont été prises dans tous les autres championnats, où des montées et des descentes ont été entérinées. Mais Noël Le Graët doit prendre en compte que l’année est exceptionnelle et que des décisions peuvent l’être aussi. On sait son intransigeance?; mais j’ai senti qu’il n’était pas insensible…"

Quelles seraient les conséquences d’une relégation de l’USO à l’échelle de la ligue régionale??

"Il ne faut pas se leurrer : l’US Orléans est une locomotive?; une vitrine. Le club travaille très, très bien, au niveau du centre de formation, des féminines… Il y a des dirigeants passionnés?; une dynamique. Le club essaie de grandir avec ses jeunes.
Nous sommes d’ailleurs en train de mettre en place un projet pour placer en apprentissage et diplômer les jeunes qui entrent à l’académie, à Orléans comme à Châteauroux…

Les conséquences économiques d’une descente en National remettraient en cause tous ces projets… Il y aurait peut-être aussi des licenciements, le budget passant pratiquement de 10 à 5 millions d’euros. C’est important que l’USO survive?! Le club a vécu une saison sportive difficile?; peut-être se serait-il maintenu si le championnat avait pu aller à son terme?; peut-être pas. Mais profitons de cette aubaine pour qu’Orléans reste en Ligue 2, avec Châteauroux. On en a besoin !"

Pascal Bourgeais