En crise, Nissan pourrait supprimer près de 20 000 postes

Dans trois jours, Nissan annoncera son grand plan de restructuration pour tenter de relancer la machine après plusieurs mois de pertes et des difficultés sur certains marchés, dont l'Europe. Nissan pourrait supprimer jusqu'à 20 000 postes dans le monde.

Cette semaine s'annonce cruciale pour l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi : plan d'aide du gouvernement pour le marché français, relocalisation et fermetures d'usines, licenciements, le grand chamboulement est en préparation pour les trois marques, et particulièrement pour Renault et Nissan.

Ce dernier pourrait justement annoncer la suppression de 20 000 postes à travers le monde, soit un peu moins de 20 % de ses effectifs, ce qui est évidemment énorme. La vague de suppression serait toutefois étalée jusqu'en 2023, et touchera tous les secteurs de l'entreprise nippone, du tertiaire à la production.

Nissan a déjà des idées en tête pour le marché européen. Le constructeur japonais devrait en effet se concentrer uniquement sur les SUV (Juke, Qashqai, X-Trail), et laisser ainsi tomber les autres modèles, comme la Micra. La Leaf devrait évidemment être maintenue, mais les modèles plus exclusifs comme la GT-R et la 370Z posent de grandes questions. Leur renouvellement traîne en longueur et mis à part un vague prototype sur la base d'une 370Z surpris au Nürburgring, aucun modèle ne semble être sorti des bureaux de conception.