StopAuPorno.fr demande à Emmanuel Macron de tenir ses promesses
« On donne donc six mois aux acteurs de l’Internet pour nous proposer des solutions robustes » exposait en novembre dernier, le Président de la République, dans son plan de bataille contre le porno en ligne.
Il leur demandait alors de trouver une solution pour protéger les mineurs de ces contenus, sous la menace d’un « contrôle parental automatique » imposé par la loi. Sur le site de Liberté Politique, association qui a pour objectif « d’approfondir le contenu de la doctrine sociale de l’Église », un rappel à l’ordre est adressé à Emmanuel Macron.
Doigt sur le calendrier, un communiqué de deux représentants de StopAuPorno.fr estime que « les opérateurs devront désormais répondre de leurs actes et le gouvernement devra avancer sur ce sujet conformément à ses engagements. Nous y veillerons, et avons déjà écrit en ce sens à l’Élysée ».
« Il ne faut pas que la période de confinement débouche sur la victoire inexorable de tous ceux qui travaillent avec acharnement à l’enfermement moral et physique des Français dans la dépendance, en diffusant sans limite leurs contenus pornographiques. »
StopAuPorno.fr, site géré par l’Association Pornostop, mais dont le nom de domaine a été déposé par Liberté politique, on trouve un tableau de chasse des différentes actions déjà menées. Une plainte contre Jacquie et Michel, car « le plus grand site français, n’a aucun filtre de protection des mineurs si ce n’est une case à cocher : “J’ai plus de 18 ans” », jugée insuffisante (voir en ce sens la proposition de loi de Bérangère Couillard, députée LREM).
Un courrier adressé à YouTube et Google à raison « de vidéos pornographiques sans limites d’âge et des vidéos pédopornographiques (…) disponibles sur le site ». Une plainte envoyée au CSA ciblant la fameuse publicité de la marque Nana, « une publicité mettant en scène des sexes de manière explicite » estime StopAuporno. Le rejet sans surprise de sa procédure a été attaqué devant le Conseil d’État.
Le site épingle également la région Île-de-France pour la subvention versée à Solidays, un « festival [qui] organise chaque année la perversion de la jeunesse francilienne à grande échelle en présentant des spectacles, des expositions et une communication dont le caractère hautement pornographique est avéré ».
Pour convaincre ses lecteurs, elle publie un « contenu choquant » démontrant évidemment la force de ses propos concernant ce festival. Accrochez-vous, c’est un dessin de Zep.