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Bruno Le Maire a indiqué qu’il ne comptait pas demander de garantie sur l’emploi à Renault, alors que le constructeur automobile et l’Etat discutent autour d’un prêt de cinq milliards d’euros. (Photo illustration MATTHIEU BOTTE LA VOIX DU NORD)

Le gouvernement n’exigera pas de Renault qu’il ne ferme pas d’usine en France

Bruno Le Maire a indiqué qu’il ne comptait pas demander de garantie sur l’emploi à Renault, alors que le constructeur automobile et l’Etat discutent autour d’un prêt de cinq milliards d’euros.

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« Ce ne serait pas responsable de le dire ». Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, a indiqué lundi sur BFMTV qu’il ne comptait pas demander à Renault de ne fermer aucun site en France ou de ne se séparer d’aucun salarié, alors que l’Etat et le constructeur automobile sont toujours en discussion autour d’un prêt de cinq milliards d’euros.

Selon le ministre, ces exigences sur l’emploi chez Renault, dont l’Etat est actionnaire à 15 %, sont « la politique qui a échoué ». « Celle qui consiste à faire de grandes proclamations sur des micros le matin en disant ‘j’exige de Renault qu’il ne fasse aucune fermeture de site et qu’il ne se sépare d’aucun salarié’. Et puis Renault sera toujours moins compétitif, et Renault continuera à être en péril, et dans deux, trois, quatre ans, il y aura un ministre de l’économie qui malheureusement sera obligé de dire qu’on met la clé sous la porte de Renault parce qu’on n’a pas permis à Renault de se renouveler, de se moderniser, et de rester dans la course mondiale de l’industrie automobile, qui est féroce », a expliqué Bruno Le Maire.

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S’il promet d’être « attentif à chaque emploi », et s’il estime « qu’il n’y a pas de raison que Flins ferme », Bruno Le Maire veut « laisser la possibilité de laisser à Renault d’adapter son outil de production » comme par exemple « de rapatrier la production de véhicules électriques ».