Bart De Wever: "Il est totalement impensable qu'il y ait désormais une coalition Vivaldi"
Rédaction (avec Belga)
Publié le 25-05-2020 à 09h45 - Mis à jour le 25-05-2020 à 09h45
Le président de la N-VA Bart De Wever s'est exprimé sur Radio 1 ce lundi matin.
Il a évidemment été question de la future reprise des négociations en vue de la formation d'un gouvernement fédéral. Pour De Wever, étant donné que le pays se dirige vers ce qui pourrait devenir "la plus grande crise économique en cent ans", il est devenu "complètement impensable" qu'une coalition Vivaldi (regroupant les partis socialistes, libéraux, écologistes et le CD&V) se forme. "Si nous formons maintenant un gouvernement qui n'a pas la majorité en Flandre, que pensez-vous qu'il adviendra du cynisme? Vers quoi allons-nous en 2024?", a encore déclaré le président de la N-VA, qui ne peut donc concevoir un gouvernement sans la N-VA et sans majorité flamande.
Pour rappel, Joachim Coens, président du CD&V, n'était plus ce week-end aussi catégorique quant à la présence du parti nationaliste au gouvernement fédéral, et le nouveau président de l'Open VLD Egbert Lachaert a quant à lui déclaré qu'il fallait lâcher "les étiquettes". (Tous les détails ici)
"Les choix qui doivent être faits maintenant sont des choix très importants qui détermineront comment sera notre prospérité au cours de la prochaine décennie", avertit Bart De Wever. La crise du coronavirus a selon lui remis les compteurs à zéro sur le plan socio-économique et va accentuer l'importance des choix idéologiques. "La tension entre le nord et le sud dans la zone euro va être extrême. La question est de savoir de quel côté de la frontière vous appartenez. La Flandre est du côté des Pays-Bas, du Danemark et de l'Allemagne, et nous devons y rester. Les choix que nous allons faire maintenant vont déterminer si c'est possible"
"Est-il possible de trouver un compromis entre les idées de Magnette et les nôtres? Oui, si vous utilisez le temps qui vient pour discuter des problèmes. Mais vous devez aussi commencer à trouver des solutions pour le désordre institutionnel et la schizophrénie démocratique", poursuit-il. De Wever ne comprend pas que certains pouvoirs seraient (en partie) ramenés au niveau fédéral. "Je ne suis pas assez intelligent pour ça", ironise-t-il.