Enfants confinés dans le monde 4/6: Raphaël, 11 ans, au Québec, n'ira plus à l'école avant septembre
Pendant six jours, nous faisons le tour du monde du confinement tel qu'il est vécu par des enfants. Ce dimanche, nous vous parlons de Raphaël, 11 ans, qui vit à Montréal, la plus importante ville du Québec et la deuxième ville la plus peuplée du Canada, après Toronto et avant Vancouver.
Le Québec est lui aussi touché par la covid-19. Depuis le début de la pandémie, plus de 42 920 infections y ont été confirmées. Mais la moitié des contaminations se trouve à Montréal! Les règles de confinement n’ont donc pas pu être assouplies dans cette ville qui compte plus de deux millions d’habitants.
Raphaël vit sur le plateau Mont-Royal, qui surplombe la ville. «J‘habite dans un appartement devant deux parcs (et chez mon père et chez ma mère, car ils sont séparés). Chez mon père, j’ai un demi-frère et chez ma mère, j’ai une demi-sœur. En face de l’appartement de mon père, il y a le parc De Lorimier et en face de l’appartement de ma mère, il y a le parc de Lafontaine.»
Raphaël est en 5e année à l’école Face. C’est une école alternative axée sur les arts. Il joue du violon alto.
Depuis le début du confinement, les cours ont cessé, sauf avec la prof de maths qui a pris l’initiative de contacter les élèves une fois par semaine, durant une heure. «Comme ça, elle enseigne de la nouvelle matière et je vois mes amis d’école à l’écran. J’aime ça. Mais j’ai des contacts avec mes amis sur Kidz, c’est une application comme Messenger mais pour les enfants. Donc, chaque jour, je peux parler et rigoler avec eux.»
Sortir le moins possible
Raphaël connaît bien la situation et il comprend qu’il doit sortir le moins possible. «Mes amis me manquent beaucoup et, même si mes parents font l’école à la maison, ma vraie école aussi. J’aimerais pouvoir jouer avec mes amis et que l’école (la vraie) soit comme une journée par semaine. Par contre, il n’y aura plus d’école jusqu’à la fin de l’été.»