Maxime Prévot: «Au Sud du pays, nous avons moins d’infrastructures scolaires de qualité»
Maxime Prévot (CDH) était l’invité de la Première ce lundi matin alors que les écoles s’apprêtent à accueillir plus d’élèves et que cela fait un an jour pour jour que les Belges étaient allés voter afin d’obtenir, notamment, un nouveau gouvernement fédéral aujourd’hui toujours pas formé.
Une nouvelle rentrée
La phase 2 du déconfinement dans le pays s’accompagne d’une reprise progressive des cours. Ce lundi 25 mai verra la rentrée de nouvelles classes : les élèves de 1re et 2e primaire, ainsi que de 2e secondaire.
« Nous savons très bien qu’il y a un programme d’investissement massif à faire au niveau de l’enseignement. Au Sud du pays, nous avons moins d’infrastructures scolaires de qualité donnant une rentrée plus compliquée », selon Maxime Prévot. « A travers la crise, nous voyons le retard que nous avons dans le numérique. Cela doit être comblé et aujourd’hui, avec la crise, ça saute aux yeux. »
Pour le chef de parti du CDH : « Il n’est pas possible d’ouvrir également pour les maternelles et autres années primaires. Les conditions sanitaires ne permettent pas d’offrir une sécurité optimale aux élèves. »
Toujours en attente d’un gouvernement
Pour Maxime Prévot, cela serait vraiment un échec de devoir retourner voter. « Surtout après une crise sanitaire majeure qui se dédouble d’une crise climatique, économique, budgétaire… » souligne-t-il. « Nous devons faire en sorte que les années qui viennent vont permettre de sortir de la crise économique. Pour cela, nous devons commencer à discuter avec les dix partis majoritaires, dont la N-VA ».
« Si les politiques n’arrivent pas à mettre leur différents de côté pour créer une formation politique, ça serait à en perdre son latin ».