Les révélations de Lance Armstrong: «Était-ce difficile de prendre de l’EPO après avoir fait face à la mort? Non»

Lance Armstrong avait annoncé la couleur. L’ancien cycliste américain allait raconter toute sa vérité, rien que sa vérité. À l’occasion de la première partie du documentaire « Lance » sur ESPN, quelques révélations sur l’utilisation du dopage ont été faites. En attendant la seconde partie, dimanche prochain, afin de mettre la lumière sur toute cette affaire.

Si celui qui a remporté sept fois le Tour de France avant de se les voir retirer du palmarès a refusé au début de sa carrière de recourir au dopage, il a modifié son opinion en 1995. « Quand j’étais champion du monde en titre, je me suis fait botter le cul tout le temps », se souvient Armstrong, quelques mois après avoir remporté les Mondiaux d’Oslo en 1993. Vint ensuite la rencontre avec le (très) controversé Docteur Ferrari. « C’était simple. J’ai fait tout ce qu’il a dit, j’ai eu une foi aveugle en lui. Il m’a dit que les globules rouges étaient tout ce dont j’avais besoin. »

Si le Texan a survécu à un cancer des testicules en 1996, il est revenu bien plus fort. Pour commencer son ascension vers les sommets de son sport. « Le dopage serait-il responsable de mon cancer ? Je ne sais pas. Mais je ne dirais pas ‘non’. » Malgré cet épisode douloureux de sa vie, Armstrong a continué à se doper, notamment chez US Postal, où tout avait été mis en place pour ne pas se faire rattraper par la patrouille. « Était-ce difficile de prendre de l’EPO après avoir fait face à la mort ? Non. Je sais que cette réponse ne semblera pas populaire, mais à bien des égards, l’EPO est ‘un médicament sûr’. Tant que vous l’utilisez avec parcimonie, en quantité limitée, sous la surveillance d’un médecin professionnel. Il y a des choses beaucoup plus dangereuses à injecter dans votre corps. »