Non, des Boulonnais n’ont pas volé le travail de Calaisiens à la plage…
by Le Journal du MontreuilMais il s’en est fallu d’un cheval…
C’est honteux ! N’y a-t-il pas des Calaisiens au chômage peut-être », s’emportait un internaute sur notre page Facebook la semaine dernière.
Il ne comprenait pas comment on pouvait annoncer que des Boulonnais allaient assurer la surveillance de la plage de Calais alors que, dans le même temps, des Calaisiens ne trouvaient aucun emploi…
La rivalité entre la ville de Calais et sa voisine Boulogne-sur-Mer fait toujours rage.
Cet internaute n’était d’ailleurs pas le seul à souligner cette bizarrerie. « Pourquoi des Boulonnais ? Ils ne peuvent pas prendre des gens de Calais ? » se demandait un autre. « Et si on ne veut pas de Boulonnais, mais plutôt des Calaisiens ? », s’interrogeait un troisième…
Sauf que nous évoquions l’arrivée de quatre chevaux de race boulonnaise, que l’on appelle « Boulonnais » pour surveiller la plage de Calais. Il ne s’agit donc pas de quatre personnes recrutées en provenance de Boulogne-sur-Mer. Ouf !
Sur les réseaux sociaux, cette confusion a bien fait rire le propriétaire du cheval Peyo, Hassen Bouchakour, qui pilote le projet avec l’association Les Sabots du cœur.
Reconnaissons que ça arrive de se tromper et que ces internautes pensent aussi à leur territoire en défendant la création d’emplois pour les Calaisiens qui sont au chômage !