Rénovation énergétique : cette prime qui remplace le Cite
Vous pouvez bénéficier de nouvelles aides depuis le début de l'année pour vos dépenses éco-énergétiques.
Le 1er janvier 2020, une nouvelle aide financière pour la rénovation énergétique de sa résidence principale a vu le jour. Baptisée MaPrimeRénov’, elle va progressivement remplacer le crédit d’impôts pour la transition énergétique (Cite). Mais il n’y a pas que les travaux visant à rendre votre habitation moins énergivore qui peuvent donner droit à un avantage. Engager des dépenses d’aménagement afin de faciliter la vie d’une personne âgée ou handicapée, ou réaliser des travaux de prévention de certains risques dits « technologiques » (rupture de barrage hydraulique, explosion d’usine chimique…) permet aussi d’obtenir un gros bonus fiscal.
Rénovations énergétiques : à partir de 2021, l’État ne versera plus d’aide aux ménages aisés
Différences majeures de MaPrimeRénov’ avec le Cite : l’aide prend la forme d’une prime et non d’un crédit d’impôts de 30% ; elle est versée sitôt le chantier achevé (et non au cours de l’année suivante, comme auparavant) ; et elle s’adapte aux revenus des bénéficiaires et aux équipements installés. Notez que si MaPrimeRénov’ concerne déjà les ménages aux revenus modestes et très modestes, c’est le Cite qui continue de s’appliquer en 2020 pour les autres, avec un crédit d’impôts non plus de 30% du coût des travaux, mais forfaitaire et propre à chaque équipement. De plus, son accès est limité au strict minimum pour les contribuables les plus aisés. A partir de 2021, MaPrimeRénov’ sera généralisée, sauf pour les hauts revenus, qui n’auront donc plus droit à rien. A noter : la prime est versée par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et c’est le site Maprimerenov.gouv.fr qui délivre toutes les informations utiles à son obtention.
Équipements d’aide à la personne : la facture est réduite de 25% grâce à l’avantage fiscal
Si vous hébergez des personnes âgées ou handicapées et que vous adaptez votre logement à leurs conditions de vie, un crédit d’impôts vous est accordé pour financer l’installation. Dans un immeuble, les dépenses concernent aussi bien les parties communes (rampes d’accès) que le logement lui-même. Sont concernés les équipements sanitaires (lavabo réglable, baignoire à porte…) et de sécurité (barre d’appui, élévateur…). Le crédit d’impôts est de 25% de la facture payée, y compris les frais de main-d’œuvre, plafonnée à 5 .000 euros (10 .000 euros pour un couple), plus 400 euros par personne à charge.
Prévention des risques technologiques : l’État vous attribue un crédit d’impôts de 40%
Pose de vitrages pouvant résister au souffle d’une explosion, aménagement d’un local pour se protéger de gaz toxiques, renforcement d’un bâtiment… Voilà quelques exemples de travaux prescrits par un plan de prévention des risques technologiques (PPRT) et qui vous concernent peut-être si vous habitez près d’une zone déclarée dangereuse. Un crédit d’impôts s’applique à ces travaux. Il est réservé aux propriétaires occupants et aux bailleurs qui mettent leur bien en location pendant une durée d’au moins cinq ans. Le taux du crédit d’impôts est de 40% du coût des travaux effectués, dans la limite de 20 .000 euros.
Le nouveau barème des aides à la rénovation énergétique des logements pour 2020
MaPrimeRénov’ et le Cite cohabiteront tout au long de l’année 2020, le premier avantage étant réservé aux revenus modestes et très modestes, le second aux revenus intermédiaires (et aisés, mais pour partie seulement, restreinte à l’isolation des murs et à la borne de recharge des voitures électriques). Avec, pour le Cite, des limitations de montant du crédit d’impôts alloué : il est plafonné à 2.400 euros (4.800 euros pour un couple) plus 120 euros par personne à charge, et à 75% du coût des travaux réalisés.