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Ipsen : du nouveau concernant la toxine botulique de type A

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Ipsen : du nouveau concernant la toxine botulique de type A

(Boursier.com) — Ipsen a présenté les résultats de deux enquêtes menées auprès de plus de 400 participants issus de cinq pays différents, atteints de spasticité ou de dystonie cervicale et recevant des injections de neurotoxine botulique de type A (BoNT-A). Les résultats montrent que plus de 80% des répondants ont constaté une réapparition récurrente des symptômes invalidants. Ils révèlent également que la trop courte durée du soulagement des symptômes affecte profondément le quotidien des patients, tant sur le plan personnel que professionnel.

"Les résultats de ces deux enquêtes d'envergure menées auprès des patients donnent un aperçu concret du fardeau que représentent ces deux pathologies. Ils mettent également en évidence un décalage préoccupant entre les attentes des patients en matière de traitement et leur expérience réelle. Ces résultats, combinés à notre meilleure compréhension de la spasticité et de la dystonie cervicale, nous offrent le potentiel d'apporter des changements significatifs dans la pratique clinique" a déclaré le Dr Alberto Esquenazi, Department of Physical Medicine and Rehabilitation, Gait and Motion Analysis Laboratory, MossRehab and Albert Einstein Medical Centre (États-Unis), investigateur principal de l'enquête sur la spasticité.

La première enquête a étudié le fardeau de la spasticité sur le quotidien des patients. Sur les 210 répondants issus de France, d'Allemagne, d'Italie, du Royaume-Uni et des États Unis, 83% ont observé une réapparition des symptômes de la spasticité entre deux séances d'injection de BoNT-A. Par ailleurs, 59% de ces patients ont constaté la réapparition des symptômes dans les trois mois suivant leur dernier traitement. La récurrence des symptômes a eu un impact significatif sur la qualité de vie des patients, y compris le sommeil, les rationnements, l'exécution des tâches quotidiennes et la vie professionnelle. De plus, 47% des patients actifs professionnellement ont déclaré être incapables de travailler lorsque les symptômes réapparaissent, et 45 % se sentent moins efficaces au travail.

La deuxième enquête a adopté une approche similaire en analysant les données de 209 répondants atteints de dystonie cervicale issus de France, d'Allemagne, d'Italie, du Royaume Uni et des États-Unis. Parmi les répondants, 88 % ont signalé la réapparition de symptômes préexistants entre les injections de BoNT-A. La majorité des répondants actifs professionnellement ont observé un impact significatif sur leur vie professionnelle : 66% ont affirmé ne pas se sentir à l'aise au travail et 66% ne se sentent pas aussi efficaces que d'habitude. La récurrence des symptômes a également compromis le quotidien des patients sur le plan personnel avec d'importantes conséquences sur leur capacité d'interaction sociale, de sommeil, de conduite ou d'exécution des tâches quotidiennes.

Dans les deux enquêtes, plus de 70% des patients souhaiteraient que leur traitement les soulage plus durablement.