Réformes en marche au CNP
Le Centre neuchâtelois de psychiatrie va fermer deux homes fin avril. Il n’y aura pas de licenciements de personnel
Premières fermetures au CNP.
Le Centre neuchâtelois de psychiatrie ferme fin avril ses structures de la Ramée 1 et 2 de Perreux. Une partie des 35 résidents seront transférés à l'EMS de La Sombaille à La Chaux-de-Fonds qui a été agrandi. Les autres iront à la résidence de La Licorne à Fenin. Une partie des 26 collaborateurs du CNP ont été réengagés à La Sombaille à des conditions similaires et sans période d’essai. D’autres ont trouvé un travail ailleurs. Il reste encore entre six et huit personnes pour qui aucune solution n’a été trouvée. Elles n’ont en revanche pas été licenciées.
D’ici le mois de juin 2021, le CNP va par ailleurs fermer toutes ses structures résidentielles, à savoir 112 lits. Il s’agit de trois homes et de cinq EMS. L’institution va se concentrer sur sa mission principale, soit les cas de psychiatrie aiguë qui resteront hospitalisés à Préfargier. Ce recentrement des missions va conduire à la suppression de 100 à 150 postes, ce qui ne veut pas dire qu'autant de licenciements seront prononcés. D’autres postes vont être créés, notamment avec le développement d’équipes mobiles.
Le plan social stipule d’ailleurs que l’institution va tout mettre en œuvre pour reclasser tout son personnel dans le canton de Neuchâtel à un poste équivalent. Si aucune solution n’est trouvée, le collaborateur est licencié avec des indemnités de départ. Indemnités dont il pourrait être privé s’il refuse un poste équivalent, avec même qualification et même salaire. Les horaires de travail ou le temps de trajet, s’il n’excède pas deux heures, n’entrent pas en ligne de compte. La situation de chaque collaborateur est étudiée au cas par cas.
Le CNP est actuellement en discussion avec Les Perces-Neige pour que la fondation reprenne certaines des missions dans le résidentiel, notamment en ce qui concerne les personnes qui souffrent d'autisme. /sma