Supercoupe d’Afrique : le Zamalek remporte le trophée face à l’ES Tunis
by Yann BUXEDAPatrice Carteron est bel et bien la bête noire de l’ES Tunis. L’entraîneur français, qui avait permis au Raja Casablanca de remporter l’édition 2019 de la Supercoupe d’Afrique face au club tunisien, a récidivé en 2020 aux manettes du Zamalek (1-3). Le club égyptien, qui avait remporté la Coupe de la confédération la saison passée, s’offre ainsi le scalp du vainqueur contesté de la dernière Ligue des champions.
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour voir les filets trembler dans cette Supercoupe. Dès la 2e minute de jeu, le Zamalek a pris les devants au score, Obama profitant de l’attentisme de la défense tunisienne pour conclure de la tête un bon centre venu de la gauche (0-1, 2e).
Plombée d’entrée, l’Espérance s’en est remis à son international ghanéen Bonsu. Servi par deux fois plein axe, il n’a toutefois pas réussi à ajuster la mire (14e, 20e). En face, les deux tentatives consécutives de Mohamed (16e, 25e) ont connu le même sort, et c’est sur un avantage au final plutôt logique pour les Égyptiens que s’est conclue la première période.
Cette fois, la VAR a fonctionné
Au retour des vestiaires, l’EST a enfin trouvé quelques solutions dans le jeu. Ils sont même parvenus à recoller au score par Benguit, qui a converti sans ciller un pénalty sifflé après intervention de la VAR (1-1, 53e). Un arbitrage vidéo qui n’a cette fois pas provoqué de scandale, comme cela avait été le cas lors de la finale de la Ligue des champions africaine, au printemps 2019.
Mais la joie des hommes de Mouine Chaabani a été de courte durée. Avant même l’heure de jeu, Ben Cherki s’est chargé de remettre le Zamalek sur les rails, concluant du plat du pied un beau déboulé côté droit (1-2, 58e). Puis, en toute fin de match, c'est sur un contre assassin que le Tunisien Sassi a mis un terme au suspense, en trompant le portier adverse d'un petit piqué (1-3, 90e+2).
Une ultime réalisation qui a eu raison des derniers espoirs du leader du championnat tunisien, finalement logiquement battu par une formation égyptienne convaincante. Le Zamalek qui, après ses succès en 1994, 1997 et 2003, ajoute ainsi un quatrième succès en Supercoupe à son palmarès.