Nîmes : Marine Le Pen, "la femme et les enfants de M. Griveaux, victimes innocentes de l'affaire"

Venue soutenir à Nîmes le candidat RN, la présidente du Rassemblement national a réagi à l'affaire Benjamin Griveaux.

À l'occasion d'une tournée de campagne des municipales qui l'a conduite ce vendredi 14 février à soutenir les candidats de son parti Julia Plane à Lunel et Yoann Gillet à Nîmes, en passant samedi par Sète, la présidente du Rassemblement national, Marie Le Pen, a commenté l'affaire de la "sextape" de Benjamin Griveaux : "là où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie à tous les étages", a-t-elle réagi citant à l'appui une phrase de François de Sales.

"En tant qu'avocate, je rappelle que le fait de diffuser une vidéo privée est constitutif d'un délit. Il faut que la justice fasse son travail et vérifie dans quelles conditions cette vidéo s'est retrouvée sur les réseaux sociaux". 

"La tartufferie du gouvernement"

Marine Le Pen se référant à l'auteur présumé de la diffusion de la vidéo, un artiste russe controversé, a mis en cause "la tartufferie du gouvernement qui a accordé l'asile politique à un dingue dont une des premières performances a été de mettre le feu aux portes de la Banque de France."

Je pense, a-t-elle conclu, "à la femme et aux enfants de M. Griveaux, les seules victimes innocentes de cette affaire".