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Matteo Renzi
© Sipa Press

Matteo Renzi réclame la formation d'un nouveau gouvernement en Italie

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Matteo Renzi n’a pas dit son dernier mot. Certes, il n’est plus au pouvoir, et a cédé sa place à Giuseppe Conte, mais il est conscient de demeurer audible dans la vie politique italienne. De quoi lui permettre de réclamer la formation d’un nouveau gouvernement.

L’ex-leader du Parti démocrate a décidé de boycotter une réunion gouvernementale consacrée à une réforme controversée de la justice, organisée jeudi 13 février. Pour marquer un peu plus son opposition au texte, l’ancien leader du Parti démocrate a, par le biais de son parti Italia Viva, menacé de présenter une motion de défiance à l’encontre du ministre de la Justice Alfonso Bonafede, personnalité respectée au sein du M5S.

Craquellement. Or la formation politique de Matteo Renzi, Italia Viva, appartient à la coalition. Et même si elle n’est créditée que de 4% des intentions de vote dans les sondages, l’accord de coalition est si fragile que le soutien des élus d’Italia Viva est nécessaire à la survie du gouvernement. C’est particulièrement vrai au Sénat, où la marge de la coalition est très mince.

Volontiers critique à l’égard de son successeur, l’ancien président du Conseil a profité de cette occasion pour prévenir que le gouvernement risquait de tomber. Si Giuseppe Conte « souhaite monter une nouvelle coalition, nous ne nous y opposerons pas », a-t-il déclaré dans une vidéo. « Nous ne voulons pas remplacer Italia Viva par un autre parti, mais il faut qu’ils disent clairement ce qu’ils veulent », a prévenu de son côté le président du Conseil italien. « Si cela se produisait, j’agirais en conséquence »

(Avec Reuters)