Matières premières: le zinc au plus bas, l’or à un plateau

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«Les inquiétudes concernant l’impact du coronavirus sur l’économie mondiale assure un environnement favorable» pour le métal jaune, selon FXTM

Le cours de l’or est resté «relativement élevé» cette semaine, tandis que «les inquiétudes concernant l’impact du coronavirus sur l’économie mondiale assure un environnement favorable» pour le métal jaune, a expliqué Han Tan, analyste chez FXTM.

Le bilan de l’épidémie du nouveau coronavirus approchait vendredi les 1.400 morts en Chine, où les autorités ont révélé que six membres du personnel soignant étaient décédés, soulignant les risques qu’ils encourent dans des hôpitaux débordés.

Près de 64.000 cas de contamination ont désormais été enregistrés et l’activité continue d’être paralysée dans le pays.

Considéré comme une valeur refuge, l’or a tendance à s’apprécier en période d’incertitudes politiques ou économiques.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or valait 1.581,60 dollars vendredi vers 15H55 GMT, contre 1.570,44 dollars le vendredi précédent à la clôture.

Début janvier, il avait dépassé les 1.600 dollars pour la première fois depuis 2013.

Le zinc prend l’eau

Le zinc a touché lundi un plus bas depuis juillet 2016, à 2.117,00 dollars la tonne, pénalisé par les craintes pesant sur la croissance chinoise dont l’industrie est particulièrement gourmande en métaux de base.

Il avait amorcé une reprise au début de mois de décembre, stoppée nette dans la deuxième partie du mois de janvier, alors que la Chine prenait des mesures drastiques afin d’enrayer la propagation de l’épidémie, comme des restrictions de déplacements et le confinement de plusieurs dizaines de millions de personnes.

«Le manque de réels stocks de zinc a contribuer à soutenir les prix ces dernières années, en dépit d’un surplus de l’offre et d’une production croissante en Chine», a rappelé Wenyu Yao, analyste chez ING

«Mais ces dernières semaines, des signaux indiquent que la tendance est en train de changer», a-t-elle ajouté, dont les niveaux de stocks du London Metal Exchange (LME) et du Shanghai Futures Exchange en forte augmentation.

«Ce n’est pas la propagation de l’épidémie qui a causé ce tournant, elle l’a juste accéléré», a complété Mme Yao.

Sur le London Metal Exchange, la tonne de zinc pour livraison dans trois mois s’échangeait à 2.152,00 dollars vendredi à 15H55 GMT, contre 2.145,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.

Le sucre un pas en arrière

Les cours du sucre blanc et du sucre brut étaient orientés en légère baisse cette semaine, malgré un marché attendu en déficit mais à un degré moindre que la saison précédente.

«La plupart des observateurs s’attendent à un déficit de l’offre sur le marché» pour la prochaine saison, mais «beaucoup plus faible que les 7 millions de tonnes» de 2019 / 2020, a rapporté Michaela Helbing-Kuhl, analyste de Commerzbank.

En cause, l’analyste pointe une «augmentation significative» de la production de certains pays, comme l’Inde et le Brésil.

A Londres, la tonne de SUCRE BLANC pour livraison en mai valait 412,70 dollars vers 16H05 GMT, contre 416,20 dollars le vendredi précédent à la clôture. A New York, la livre de SUCRE BRUT pour livraison en mai valait 14,60 cents à la même heure, contre 14,69 cents sept jours auparavant.