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Une centaine de personnes manifeste à l’entrée de l’hôpital départemental.

Syndicats et personnel dénoncent le manque de moyens à l’hôpital de Felleries-Liessies

Vendredi une centaine de manifestants s’est rassemblée devant l’hôpital départemental de Felleries-Liessies. Ils dénoncent le manque de moyens pour travailler dans de bonnes conditions ; et un déficit bien plus important que celui annoncé par la direction.

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Les drapeaux des FO, CGT et SUD Santé flottent au vent devant l’hôpital de Felleries-Liessies, ce vendredi après-midi. Un peu à l’écart, des membres du personnel non syndiqués mais suffisamment concernés pour participer à cette manifestation. Une centaine de personnes en tout, qui dénoncent le manque de moyens et expriment leur sentiment d’abandon.

« Pour nous, au niveau stratégique, on ne sait pas où on va ! dit le secrétaire CGT Sébastien Levers. La pérennité de l’hôpital est en jeu. Depuis plus d’un an maintenant, on travaille en service minimum, voir sous-minimum. On revient pendant nos jours de repos, nos congés… C’est au ministre Agnès Buzyn de nous donner des moyens – ce qu’elle ne fait pas. Nous, au sud, nous sommes les oubliés du Département. »

Un déficit d’un million et demi ?

« Les services de soins sont concernés, mais pas que renchérit Claude Darnaux, secrétaire FO. Il évoque l’un des éléments mis en avant dans le tract intersyndical distribué sur place : le déficit de l’établissement ne serait pas de 700 000 € à 800 000 € comme annoncé lors de la cérémonie des vœux de l’hôpital, mais de 1,5 M €. Le double.

« Ça fait des années qu’on nous fasse miroiter plein de choses, mais il n’y a rien de concret regrette aussi Gilles Fagot, secrétaire de SUD Santé. Aujourd’hui, on se retrouve avec beaucoup de gens en dépression. Et pour améliorer les choses, on se fait retoquer à chaque fois. »

Parmi les travaux « dont on parle depuis des années mais qui ne se réalisent pas, Sébastien Levers cite un parcours de santé, un musée, une garderie, la balnéothérapie, la cryothérapie… Tout ce qu’on a fait, c’est un terrain de pétanque et un kiosque. »