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Une dizaine de fonctionnaires sont mobilisés à la sous-préfecture pour enregistrer les dépôts de candidatures.

En trois semaines, la sous-préfecture va traiter plus de 3000 candidatures pour les municipales

Depuis ce lundi, les candidats aux élections municipales doivent déposer leurs listes à la sous-préfecture de Montreuil. Ils ont jusqu’au 27 février pour le faire. Une cellule d’une dizaines de fonctionnaires est en place pour enregistrer les candidatures et les vérifier. On en attend plus de 3 000.

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Dans la petite salle de la sous-préfecture, l’ambiance est studieuse. On y entend le bruit des tampons et des agrafeuses sur les feuilles. Une dizaine de personnes est réunie là. Ce sont les fonctionnaires chargés de recevoir les candidatures aux élections municipales pour l’arrondissement de Montreuil : 164 communes.

À la tête de cette cellule, Catherine Melius. C’est peu dire que sa tâche est lourde. « En 2014, lors des dernières élections municipales, nous avons enregistré 3 344 candidats, indique-t-elle. Nous nous attendons à une affluence similaire cette année. »

Tout le monde ne peut pas être candidat

Autant de dossiers qu’il faut passer au crible pour éviter toute irrégularité. Le candidat doit bien entendu justifier de son identité et de son inscription sur la liste électorale de la commune où il compte se faire élire. Il y a des professions qui ne permettent pas de se présenter à une élection. « Par exemple les policiers, les magistrats, les officiers et les sous officiers de la gendarmerie ne peuvent pas se présenter dans une commune qui se trouve sur le territoire où ils exercent leur autorité. » Il faut aussi voir si dans ce flot de candidats ne s’est pas glissé quelqu’un frappé d’une peine d’inéligibilité.

Parfois des personnes ont posé leur signature au bas du document de candidature sans avoir pris réellement connaissance de ce qu’impliquait le formulaire. « C’est arrivé lors d’élections précédentes, que des personnes croyant signer ce qu’on leur présentait comme une pétition ont subitement découvert qu’ils étaient candidats à une élection municipale », poursuit Catherine Mélius.

« Ce n’est pas trop compliqué »

La porte du local s’ouvre : un maire sortant qui vient déposer sa liste. « Ce n’est pas trop compliqué, admet-il. Tout est expliqué sur le site internet de la préfecture. Et on peut toujours se renseigner sur un point précis à la sous-préfecture. C’est toujours plus simple que la campagne électorale qui va s’annoncer », sourit-il.

Les candidats ont jusqu’au 27 février, 18 h, pour déposer leur liste ou leur candidature individuelle. Pour autant, le travail de l’équipe de Catherine Mélius ne sera pas terminé. Il leur faudra vérifier la conformité des bulletins de vote et des professions de foi et régler les mille et un cas particuliers qui ne rentrent pas dans les cases de la réglementation des élections. Ils ne pourront souffler qu’une fois les maires élus par les conseillers, à l’issue du deuxième tour des élections.