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Christophe Castaner en mai 2017 à l'Élysée.

Benjamin Griveaux : ceux qui diffusent la vidéo doivent "être poursuivis", affirme Castaner

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a rappelé que la diffusion de "certaines vidéos sans le consentement de leur auteur (...) fait l'objet de sanctions pénales dans notre pays".

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Interrogé sur le retrait du candidat LaREM à la mairie de Paris le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a souligné ce vendredi 14 février que la diffusion d'une vidéo intime de Benjamin Griveaux doit "évidemment être poursuivie" devant les tribunaux.

"Ces faits-là, le fait de diffuser certaines vidéos sans le consentement de leur auteur, sont des faits qui font l'objet de sanctions pénales dans notre pays", a-t-il déclaré devant la presse au cours d'un déplacement à Strasbourg, précisant qu'ils étaient sanctionnés par "une peine d'amende importante" et jusqu'à "deux ans d'emprisonnement".

"J'ai d'abord une émotion personnelle et de soutien le concernant", a dit le ministre de l'Intérieur, exprimant sa "profonde tristesse" devant la "situation personnelle" de son "ami" avec lequel il "chemine depuis bientôt quatre ans".

Un appel à la vigilance

"Le respect dû à chacun de nos concitoyens s'applique aussi à la classe politique", a-t-il fait valoir, pointant "celles et ceux qui utilisent tous les moyens pour nuire à la classe politique mais aussi pour nuire à leurs voisins, à leurs tiers, à des gens dont ils veulent se venger". "Nous avons des lois protectrices dans notre pays, il est essentiel de les faire vivre, sinon c'est non seulement le système démocratique qui serait emporté par ces dérives-là mais c'est aussi un jeu très pervers qui naîtrait dans les relations humaines", a-t-il observé.

Christophe Castaner a appelé à être "vigilants". "Il en va à la fois des règles démocratiques, mais bien au-delà du respect de la vie privée des femmes et des hommes qui dans notre pays s'engagent", a-t-il poursuivi.

Après la diffusion de cette vidéo, les avocats de Benjamin Griveaux ont très rapidement annoncé qu'ils allaient attaquer en justice le (ou les) responsable(s) , pour violation du respect de la vie privée.