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Piotr Pavlenski, ce vendredi à Paris.
Photo Cyril Zannettacci. VU pour Libération

Retrait de Griveaux : rencontre avec Piotr Pavlenski, suspect numéro 1

L'artiste-activiste russe, qui affirme avoir mis en ligne les vidéos à caractère privé de l'ex-candidat à la mairie de Paris, tente ce vendredi d'expliquer son acte illégal.

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Piotr Pavlenski, 35 ans, est un personnage que l’on qualifiera, au minimum, de complexe et d’excessif. L’artiste-activiste connu en Russie pour plusieurs performances politiques douloureuses, où il s’était cousu la bouche en soutien aux Pussy Riot et cloué le scrotum sur les pavés de la place Rouge, vit en France depuis plus de trois ans. On l’avait rencontré en octobre 2016, pour un portrait, à l’occasion de la sortie en français de son ouvrage le Cas Pavlenski, la politique comme art.

A l’époque, ce fils d’un père mort d’alcoolisme et d’une mère ancienne infirmière psychiatrique vivait encore à Moscou, où il a été interné en asile, mais où aucune expertise ne l’a déclaré fou. Il quitte la ville en catastrophe en décembre 2016, après avoir été accusé, avec sa compagne, d’agression sexuelle par une jeune actrice. Hurlant au coup monté et à la persécution pour des raisons politiques, le couple s’est réfugié à Paris. Hébergés au départ par la librairie russophone du Globe, dans le Marais

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