Dette aux industries des hydrocarbures: les précisions du ministèr...
by Salif SAKHANOKHOA la suite de la conférence de presse des travailleurs du pétrole et du gaz, le jeudi 13 février 2020, faisant état d’une dette de l’Etat de 200 milliards de FCFA due au secteur de l’énergie et principalement à la SAR, le Ministère des Finances et du Budget a tenu à apporter les précisions suivantes.
En ce qui concerne la SAR, la dette de l’Etat au titre des pertes commerciales est de 97 milliards francs CFA et a été totalement réglée en 2019, selon le ministère des Finances, dans un communiqué transmis à PressAfrik. Pour ce qui est de la dette de l’Etat auprès des autres acteurs du sous-secteur des hydrocarbures, il s’agit d’obligations impayées qui seront progressivement réglées en 2020, conformément au plan d’apurement conclu dans le cadre de l’Instrument de Coordination des Politiques Economiques (ICPE) et inscrit dans la Loi de Finances Initiale (LFI) pour l’année 2020 à travers le Fonds spécial de soutien à l’énergie (FSE).
Le Syndicat National des Travailleurs du Pétrole et du Gaz du Sénégal (SNTPGS) a décidé de différer sa grève, a déclaré Cheikh Diop, membre du SNTPG et Secrétaire Général de la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal/ Force du Changement (CNTS/FC), expliquant que c’est « une manière de permettre aux employeurs de rencontrer les syndicalistes et de discuter avec eux, afin de voir comment faire pour satisfaire les revendications des travailleurs ».
M. Diop a invité l’Etat à résoudre « les problèmes que connaissent les acteurs du secteur pétrolier et gazier ainsi que la situation qui prévaut à la Société Africaine de Raffinage (SAR) ». « Le secteur ne peut aller de l’avant sans la satisfaction de nos revendications. Il s’agit du blocage des négociations sur la convention collective du sous-secteur des transports d’hydrocarbures et de la lourdeur de la dette de plus de 100 milliards de francs CFA due par l’Etat et ses démembrements », a-t-il soutenu.