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Les employés de soutien avaient la fièvre du hockey le 13 février.(Photo : L’Éclaireur Progrès – Frédéric Desjardins)

Les employés de soutien scolaire revendiquent… au hockey !

Des employés syndiqués ont fait une présence remarquée le 13 février au centre sportif Lacroix-Dutil, lors d’un match entre le Cool FM de Saint-Georges et les Éperviers de Sorel-Tracy.

Plus de 150 employés du Syndicat du personnel de soutien scolaire de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE) ont tenu une activité de visibilité durant la soirée.

Équipés de trompettes, drapeaux et mains en mousse, ils ont organisé un tailgate et rencontré les partisans pour expliquer leurs revendications. Éric Provonost, président de la Fédération provinciale du personnel de soutien scolaire, a effectué une mise au jeu protocolaire avant le début du match.

«Le personnel de soutien scolaire définit tous les gens qui travaillent à l’école ou dans les centres administratifs, mais qui ne sont pas des enseignants. Ça peut être l’agent de bureau, le concierge ou l’éducateur en service de garde. On représente 81 catégories d’emploi», explique-t-il.

Nouvelle convention collective

En octobre dernier, les premières propositions syndicales sectorielles ont été présentées au gouvernement. Toutes les conventions collectives, dont celles des employés à la CSBE, viendront à échéance le 31 mars 2020.

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Annie Boily, présidente du Syndicat du personnel de soutien scolaire de la CSBE, et Éric Provonost, président de la fédération provinciale.

«On veut s’attaquer à la précarité d’emploi, qui frappe 70 % de nos membres. Ils travaillent 20 heures ou moins par semaine, alors que les besoins sont grandissants. Il y a aussi les conditions salariales pour tous les syndiqués, où on demande 12 % de plus sur un contrat de trois ans», indique Éric Pronovost.

Le gouvernement souhaiterait une convention collective de cinq ans et des hausses salariales de 7 % sur trois ans. Rien n’a été clairement défini sur des possibles augmentations d’heures de travail ou embauches supplémentaires.

«On a vécu plusieurs années avec un retard considérable dans les conditions des emplois. Les services directs aux élèves ont été affectés par les coupes d’un milliard de dollars dans les six dernières années. Nos employés peuvent aider davantage sur une plus grande plage horaire», rappelle M. Provonost.

Le taux d’épuisement professionnel serait inquiétant, au moment où la charge de travail est en constante augmentation. «On a pressé le citron et les employés sont essoufflés. Ils ont besoin de temps pour offrir un service peaufiné et adéquat»,mentionne Annie Boily, présidente du Syndicat du personnel de soutien scolaire de la CSBE.

Pour en savoir plus sur les revendications des syndiqués, cliquez ici.

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